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Un Brexit sans accord serait « désastreux », avertit un ministre britannique

Un Brexit sans accord serait « désastreux », avertit un ministre britannique
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Un Brexit sans accord, présenté par le gouvernement britannique comme une éventualité en cas de rejet par le Parlement de l'accord de divorce négocié avec l'Union européenne, serait « désastreux » pour le Royaume-Uni, a estimé jeudi le ministre britannique des Entreprises, Greg Clark.

Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans filet de sécurité, le 29 mars, serait « une situation désastreuse », avec des échanges commerciaux régis par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et ainsi réduits à leurs « termes les plus basiques avec nos partenaires les plus proches », a-t-il dit sur BBC Radio 4.

Les règles de l'OMC fixent notamment des droits de douane pour la circulation des marchandises.

Les députés britanniques se prononceront le 15 janvier sur l'accord de divorce longuement et âprement négocié par le gouvernement britannique avec l'UE.

Les seules autres possibilités, selon la Première ministre conservatrice Theresa May, sont un Brexit sans accord ou pas de Brexit du tout.

Mais le rejet du texte, qui mécontente tant les Brexiters que les europhiles, semble quasi inévitable, après des revers significatifs essuyés cette semaine par le gouvernement.

La chambre des Communes a adopté mercredi, à l'entame de l'examen de l'accord, un amendement obligeant l'exécutif à présenter sous trois jours un « plan B » en cas de rejet de son accord, qui pourrait être amendé par les députés.

La veille, elle avait passé un autre amendement à une loi budgétaire, visant à limiter le pouvoir du gouvernement pour modifier la politique fiscale en cas de Brexit sans accord, compliquant ainsi la mise en œuvre d'un « no deal ».

« Je suis persuadé que nous devons nous rassembler. Nous devons agir pour éviter un +no deal+ parce que, selon moi, on est très loin d'une majorité au Parlement qui tolérera cela », a déclaré Greg Clark, appelant à « mettre les divergences de côté ».

« Nous devrions nous comporter en vertu de ce que notre réputation internationale a toujours été : nous montrer pragmatiques et fiables », a-t-il ajouté.

Source : sites web

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