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Les «gilets jaunes» occupant des ronds-points seraient menacés d’une amende

Les «gilets jaunes» occupant des ronds-points seraient menacés d’une amende
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Les «gilets jaunes» qui occupent des ronds-points peuvent se voir dresser une amende de 1.500 à 3.000 euros, a déclaré Thierry Dechaume, coordinateur du mouvement de la Côte Bleue, cité par Le Figaro. C’est ainsi que, selon lui, le gouvernement souhaite «faire taire les gilets jaunes».

Thierry Dechaume, coordinateur des Gilets jaunes de la Côte Bleue, littoral à l'ouest de Marseille, affirme avoir été prévenu par un lieutenant de gendarmerie des conséquences de l'occupation de ronds-points, informe Le Figaro.

«Le gendarme m'a informé que l'article R116/2 du Code de la voirie routière stipule qu'il est interdit d'occuper sans autorisation préalable le domaine public routier ou ses dépendances», raconte M. Dechaume.

Selon lui, cette infraction est passible d'«une amende de 5e classe», allant de 1.500 à 3.000 euros.

«Le rond-point reste le seul endroit permettant de rendre visible notre mouvement! Le gouvernement a donné pour consigne de nous criminaliser et de nous judiciariser individuellement. C'est une manière de faire taire les gilets jaunes. Ça, personne ne le dit, ça ne se sait pas!» s'indigne-t-il.

D'après Le Figaro, la préfecture de police et la gendarmerie assurent n'avoir pour l'instant pas adressé ce type de contravention et n'avoir pas donné une telle consigne aux forces déployées sur le terrain.

Un commandant de gendarmerie, cité par le quotidien, a toutefois indiqué que «l'entrave à la circulation» prévoyait «jusqu'à deux ans de prison et 4.500 euros d'amende quand les manifestations sur la voie publique n'ont pas été autorisées».

Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des «gilets jaunes» ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques.

Source: agences et rédaction

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