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L’année 2018 aux yeux des «Israéliens»...

L’année 2018 aux yeux des «Israéliens»...
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Mohamad Ali Jaafar

L'année 2018 n'a pas été une année favorable pour l'entité sioniste, mais une année de transformations majeures. C’est ce qu'ont admis la plupart des experts israéliens dans l'analyse de la situation interne et des résultats stratégiques. La crainte ressurgit de la majeure partie des analyses et des calculs stratégiques. Ce qui compte le plus ce sont les expectations et les scénarios concernant l’avenir de l’entité. Cet article révèle les préoccupations et les attentes des experts pour l’avenir d’«Israël».

Dans un article publié dimanche par le journal Haaretz, intitulé «Du Liban à l'Irak: la nouvelle menace hybride de l’Iran», Amos Harel, l’analyste militaire, a évoqué la menace iranienne pour «Israël». Son analyse fait partie du débat israélien en cours, non seulement au niveau des colons et des médias, mais également aux niveaux politique, militaire et de sécurité.

Selon l'auteur, la suprématie stratégique de l'entité israélienne s’est déclinée en 2018. La principale raison de ce déclin est l'influence croissante de l'axe de la résistance dirigé par l'Iran. Alors que les transformations causées par la guerre en Syrie constituaient l’une des principales raisons de cette évolution. L'auteur a également souligné que l'entité israélienne se trouve face à un dilemme majeur lié à sa sécurité nationale, qui consiste le point le plus important selon la nature et la structure de l'entité.

Aujourd'hui, «Tel Aviv» considère qu’elle a perdu un atout majeur qui contribuait à maintenir sa capacité à imposer les règles du conflit dans la région depuis longtemps. Selon l'auteur, la politique iranienne dans la région, a parmi la restructuration des forces qui menace l'entité israélienne, qui avait remarquablement diminué après les échecs qui ont frappé les armées syrienne et égyptienne.

Non loin des dossiers perçant, l’écrivain évoque deux dossiers délicats celui des missiles de haute précision et celui des tunnels, qui retiennent toujours l’attention de l’opinion publique et des médias israéliens. L’auteur estime que la volonté de Téhéran d’aider la Syrie et l’Irak à renforcer leurs capacités militaires et à mettre en place un système de missiles qui va au-delà de la ligne rouge placée par «Tel Aviv» face au comportement de l’Iran. Les tunnels dont parle l'armée israélienne sont considérés par l'auteur comme faisant partie de la dangereuse menace du Hezbollah à laquelle l'armée israélienne doit faire face. L’auteur a souligné que le film publié par le Hezbollah en 2014 évoquant la libération de trois villages arabes en Galilée, et qui a attiré l’attention des services de renseignement militaires israéliens à l’époque, en tant qu’outil de guerre psychologique, est en fait un scénario qui pourrait se produire réellement après la découverte de ces tunnels. Cela a amené l'auteur à s'interroger sur la capacité des forces terrestres israéliennes à faire face à un tel scénario. Le général Aviv Kochavi, qui sera le nouveau chef d'état-major, pourrait-il faire face à un défi de telle nature en développant les capacités défensives d’ «Israël»?

Cette mélancolie et ces interrogations clairement exprimées dans l’article est le résultat du grand écart existant au sein de l'armée elle-même d’une part, entre soldats et officiers, et entre la classe politique et l'armée d’autre part. Les rapports publiés sur les plaintes des soldats au sujet de la politique des officiers montrent une exagération remarquable concernant les capacités de l'armée, qui suscitent encore des controverses au sein de l'entité. Cette situation a poussé les responsables à ouvrir des enquêtes au sein du ministère de la Défense. Par ailleurs, les responsables à «Tel-Aviv» se disputent encore sur les priorités en matière de défense. Netanyahu estime que l'armée doit compter sur la force de l'air, la technologie et le renseignement, tandis que d'autres se concentrent sur la nécessité de renforcer les capacités des forces terrestres.

Ce qui a été révélé dans cet article écrit par l’un des experts israéliens les plus remarquables, doit être profondément lu et analysé non seulement au niveau du  contenu, mais en termes de messages émis. Plusieurs autres auteurs (Yoni Ben Menachem, Ehud Yaari) ont évoqué la peur et l’anxiété au sein de l'entité israélienne, non seulement face à la situation actuelle, mais également sur le plan structurel de l’entité. L’année 2018 a été celle du changement majeur qui a provoqué le recul de la suprématie stratégique. Une chose déjà admise par les israéliens à cause de l’évolution de la résistance. L’année 2018, a forcé les «Israéliens» à s’attendre à des années encore plus difficiles, et à comprendre que les choses ne vont pas s'arrêter là!

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

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