Le tandem Alger-Tunis s’activerait pour ramener Damas dans le giron de la Ligue arabe
Au prochain sommet de la Ligue des États arabes en mars à Tunis, l’Algérie et la Tunisie, soutenues par d’autres pays membres, pourraient soumettre une proposition concernant la levée du gel de l’adhésion de la Syrie à l’organisation, a affirmé une source proche de la présidence tunisienne à Algérie patriotique.
L'Algérie et la Tunisie seraient à pied d'œuvres, avec d'autres pays, pour présenter une proposition commune concernant la réintégration de la Syrie à la Ligue des États arabes, a confié ce mercredi 20 décembre une source proche de la présidence tunisienne, citée par le site d'information Algérie patriotique.
La proposition serait présentée au sommet de la Ligue qui se tiendra en mars prochain à Tunis.
Selon la même source, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, envisage de mener des consultations au prochain sommet économique arabe au Liban, au sujet de l'invitation du président Bachar el-Assad, au sommet de la Ligue à Tunis.
«L'Algérie, l'Égypte, l'Irak et la Tunisie soutiennent avec force le retour de la Syrie à sa place naturelle, et la restitution de son statut de membre de la Ligue des États arabes», a déclaré Jassim Mohamed Jafar, député irakien du parti de l'État de droit, selon le quotidien algérien Echorouk dans son édition du 4 avril.
Le député a rappelé que «l'Irak fait partie des pays qui soutiennent considérablement la Syrie du fait de ses liens étroits avec l'Iran, qui lui aussi constitue un solide appui pour Damas au même titre que la Russie».
Pour rappel, le statut d'État membre de la Ligue arabe a été suspendu temporairement à la Syrie en novembre 2011, notamment sous la pression des pays du Golfe. La soi-disant «opposition syrienne» a occupé, en 2013, le siège de l'État syrien lors du sommet de la Ligue arabe à Doha.
Il faudrait de plus compter l'Algérie, mais pas que, qui a toujours exhorté les pays arabes à lever la suspension de l'adhésion de la Syrie à la Ligue. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, l'avait d'ailleurs réitéré à plusieurs occasions. Il s'était notamment rendu à Damas le 25 avril 2016, où il avait rencontré le président syrien, à qui il avait remis un message de son homologue Abdelaziz Bouteflika.
Source: agences et rédaction