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Mogherini : l’UE créera bientôt un moyen pour résister aux sanctions US contre l’Iran

Mogherini : l’UE créera bientôt un moyen pour résister aux sanctions US contre l’Iran
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Bruxelles mettra bientôt en place un canal de paiement alternatif en vue de faciliter les transactions financières entre l’Union européenne et l’Iran pour contourner les sanctions américaines, a annoncé Federica Mogherini, au terme d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Pour faire face aux sanctions imposées par Washington à l'égard de Téhéran, l'Union européenne pourrait lancer «dans les semaines à venir» un mode de paiement permettant d'effectuer des transactions financières entre le Vieux continent et l'Iran plus facilement, a indiqué la responsable de la politique étrangère de l'UE ce lundi à Bruxelles.

«Je m'attends à ce que cet instrument soit mis en place dans les semaines à venir, c'est-à-dire avant la fin de l'année, afin de protéger et promouvoir les échanges légitimes avec l'Iran», a notamment annoncé Federica Mogherini.

Auparavant, l'UE a proposé à créer un «véhicule spécial» (special purpose vehicle, SPV), qui devrait fonctionner en tant que bourse d'échanges, pour permettre à Téhéran de continuer à effectuer des échanges commerciaux en dépit des sanctions introduites par les États-Unis. La mise en place du SPV a été toutefois compliquée par le fait que certains pays membres de l'UE ont refusé de l'héberger craignant d'être la cible de mesures de rétorsions de Washington. Il est donc prévu désormais que la France et l'Allemagne prendront conjointement la responsabilité de la mise en œuvre du SPV.

Le Président Donald Trump a annoncé en mai dernier le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, de même que le rétablissement des sanctions contre l'Iran, y compris celles qui frappent les pays commerçant avec Téhéran. Certaines sanctions américaines ont été rétablies le 7 août dernier et d'autres sont entrées en vigueur le 5 novembre. Washington a notamment porté plus de 700 personnes, entités, avions et navires iraniens sur sa liste noire. Parmi les entités concernées figurent 14 banques importantes. La Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Turquie et Taïwan ont été provisoirement autorisés à acheter du pétrole iranien.

Source : agences

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