«Israël» : l’AG de l’Onu vote une résolution condamnant l’occupation du Golan
Les Etats-Unis ont voté vendredi contre une résolution annuelle de l'ONU condamnant «l'occupation par Israël du plateau syrien du Golan», une première pour Washington qui s'abstenait d'habitude dans cette procédure. Cette résolution, présentée chaque année, n'est pas contraignante. Elle a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies par 151 voix contre 2.
Les Etats-Unis et «Israël» sont les deux seuls pays à avoir voté contre. Quatorze pays se sont abstenus. L'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a qualifié la résolution d'«inutile», «avec un préjugé flagrant anti-Israël».
«De plus, les atrocités commises par le régime syrien prouvent son incapacité à gouverner qui que ce soit. L'influence destructrice du régime iranien à l'intérieur de la Syrie représente des menaces majeures à la sécurité internationale», a-t-elle déclaré.
En juin 1967, lors de la guerre des Six Jours, «Israël» s'empare en deux jours d'une partie du plateau du Golan. Les autorités syriennes appellent la population syrienne à «abandonner leurs habitations et leurs propriétés». Un mois plus tard, le gouvernement israélien, lui, donne son feu vert à l'installation de 35 avant-postes.
En octobre 1973, l'Égypte et la Syrie déclenchent la guerre du Kippour. Après une percée initiale de l'armée syrienne sur le Golan, l'armée israélienne repousse les Syriens jusqu'à environ 40 km de Damas.
Un cessez-le-feu est signé et «Israël» accepte de revenir sur ses positions de 1967, tandis que la zone évacuée par l'armée devient un no man's land placé sous le contrôle de la Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD) dès 1974. Le 14 décembre 1981, «Israël» annexe unilatéralement une partie du Plateau. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
La résolution de l'ONU qualifie la décision de l’Entité sioniste d'annexer le Golan de «nulle et non avenue».
L'ambassadeur israélien aux Nations unies Danny Danon a applaudi la nouvelle position américaine sur le Golan, «un autre témoignage de la forte coopération entre nos pays», selon lui.
L'ambassadeur des Etats-Unis en «Israël» David Friedman a déclaré à la presse israélienne en septembre qu'il ne pouvait pas imaginer que le plateau du Golan ne reste pas sous souveraineté israélienne «pour l'éternité».
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