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Afghanistan : les victimes civiles des bombardements aériens en hausse de 39%, d’après l’ONU

Afghanistan : les victimes civiles des bombardements aériens en hausse de 39%, d’après l’ONU
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Le pourcentage de civils afghans tués ou blessés lors de bombardements aériens a augmenté de 39% sur neuf mois, révèle mercredi un rapport de l'ONU sur le nombre toujours aussi «alarmant» de victimes civiles du conflit.

Sur la période comprise entre le 1er janvier et le 30 septembre, la Mission des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a comptabilisé 2.798 civils tués et 5.252 blessés, soit 8.050 personnes touchées, un «niveau alarmant» selon l'ONU, équivalent à celui enregistré en 2017 (8.084). Le record de victimes sur neuf mois avait été atteint en 2016 avec 8.539 civils tués ou blessés.

Le rapport souligne que le nombre de civils tués dans des des opérations aériennes contre les groupes terroristes «talibans» ou «Daech», a atteint un record (313 morts, 336 blessés), soit une augmentation de 39% par rapport à la même période en 2017.

L'aviation américaine est responsable de 51% des civils touchés, l'armée de l'air afghane de 38%. Les 11% restant n'ont pu être attribués à l'une ou l'autre des armées. Les forces américaines ont largué 746 bombes ou missiles en juillet, soit le total mensuel le plus élevé depuis novembre 2010, selon l'US Air Forces Central Command.

Selon la MANUA, les «talibans» et «Daech» sont responsables de 65% des victimes civiles (1.743 morts et 3.500 blessés), particulièrement lors d'attaques suicides ou d'attentats à la bombe, première cause de victimes civiles (1.065 morts, 2.569 blessées, soit une augmentation de 21% par rapport à 2017). Les forces sécuritaires afghanes sont responsables de 761 décès et 992 blessés (22%).

Selon la MANUA, les combats au sol entre forces armées afghanes et groupes terroristes sont la seconde cause du décès de civils (605 morts), devant les crimes (439), les bombardements aériens (313) et les mines et obus résultant d'anciens combats (105). La mission de l'ONU déplore que les groupes insurgés ciblent de plus en plus délibérément les civils, notamment les minorités ethniques et religieuses.

L'approche des élections législatives le 20 octobre prochain fait craindre de nouvelles victimes civiles, «talibans» et «Daech» ayant annoncé leur souhait d'entraver le processus démocratique.

Source : agences et rédaction

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