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Il ne fallait pas «décider pour le peuple syrien», selon Macron

Il ne fallait pas «décider pour le peuple syrien», selon Macron
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Emmanuel Macron a usé de son «en même temps» sur la question syrienne. Quelques jours plus tôt, le ministre des Affaires étrangères voyait difficilement une résolution politique en Syrie avec Bachar el-Assad. Le président, lui, est plus nuancé.

Les positions affichées par Emmanuel Macron sur la Syrie, lors de son discours le 25 septembre devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, ménageant la chèvre et le chou, a été très macronien. Si le dirigeant français a appelé au «respect des souverainetés», et à ne pas «décider pour le peuple syrien», il a fait part de sa volonté que la communauté internationale – aidée par le small group (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Arabie saoudite et Jordanie), le groupe d'Astana (Turquie, Iran, Russie) et les Etats régionaux – supervise la construction «d'une solution politique inclusive» et «durable».

Le «en même temps» macronien est devenu plus visible lors de la poursuite de son discours, lorsqu'Emmanuel Macron a estimé qu'il ne fallait pas «se substituer au peuple syrien pour décider qui doit être son dirigeant, ni accepter de +couvrir tous les crimes+ en acceptant que ce dirigeant reste jusqu'à la fin des temps».

Un discours plus nuancé que les propos tenus quelques jours plus tôt par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Interrogé le 21 septembre par le journal Le Monde sur «le maintien d'Assad au pouvoir» en Syrie, celui-ci avait ainsi répondu : «Une transition politique est nécessaire. C’est l’évidence après plus de sept années de guerre en Syrie.»

Source : agences

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