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Le livre de Bob Woodward : Les USA craignent qu’ «Israël» ne puisse pas faire face au Hezbollah

Le livre de Bob Woodward : Les USA craignent qu’ «Israël» ne puisse pas faire face au Hezbollah
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Le livre récemment publié intitulé «Fear : Trump in the White House» a confirmé qu'en février 2017, avec l’avenue de l'administration de Trump, les hauts responsables américains craignaient sérieusement qu'«Israël» ne puisse pas «se défendre contre une éventuelle attaque du Hezbollah, qui se produira un jour.»

Un tel incident aurait des conséquences «catastrophiques», selon le livre.

Le livre, rédigé par le journaliste Bob Woodward, cite les paroles de Derek Harvey, membre du personnel du Conseil national de sécurité, relevant des points essentiels de la présidence de Trump. Selon Harvey, le Hezbollah avait accumulé 150 000 roquettes, une augmentation considérable par rapport aux 4 500 qu’il avait lors de l’agression israélienne de 2006.

La totalité de la force combinée des systèmes de «défense israélien», «Iron Dome» et de «David Sling» et les systèmes «Arrow», ne sont pas en mesure de dissuader une attaque de missiles à grande échelle, affirmait Harvey.

«Les systèmes israéliens, d’Iron Dome, et de David Sling et les missiles Arrow sont inadéquats», a déclaré le célèbre écrivain.

En outre, Harvey a cité des «renseignements sensibles» affirmant que «le Hezbollah comptait quelque 48 000 combattants à plein temps au Liban, présentant une menace existentielle pour l’État juif et qu’il compterait quelque 8 000 soldats en Syrie et au Yémen, sans évoquer «les unités de commando régionales».

«Une éventuelle confrontation entre les iraniens et les israéliens pourra déclencher une «guerre catastrophique», vu que les États-Unis seraient entraînés dans le conflit», a écrit Woodward.

Il a ajouté que «lorsque le conseiller de Trump, Jared Kushner, avait déclaré que le Hezbollah devrait être confronté de manière plus efficace, Harvey lui a signalé que les gardiens de la révolution iranienne avaient intégré le Hezbollah dans leur structure, avec une subvention annuelle d’un milliard de dollars accordé au Hezbollah».

«L'administration américaine s’était divisée vis-à-vis du rapport de Harvey», a ajouté le livre. Alors que le directeur national du renseignement, Dan Coats, et le directeur de la CIA à l'époque, Mike Pompeo, étaient tout à fait d'accord avec Harvey, le secrétaire d'État à la défense, James Mattis, et le secrétaire d'État Rex Tillerson, ainsi que le conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster, semblaient moins enthousiastes.

«Harvey a estimé que les autres n’appréciaient pas à quel point le rapport de force fondamental entre les deux partis avait changé», ajouta Woodward. «Un assaut à grande échelle pourrait avoir un impact sur « la capacité de combat d’Israël»».

Le rapport semble avoir marqué la fin pour Harvey. Selon le livre, l'ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Ron Dermer, aurait souhaité que Harvey se rende à l'entité sioniste pour rencontrer les hauts responsables militaires, mais McMaster, le responsable de Harvey à l’époque, «a déclaré que Harvey ne pouvait pas y aller, bien qu’il n’ait donné aucune raison», toujours selon le livre. Cependant, Harvey a rencontré des responsables israéliens en juillet 2017, mais aucun plan de confrontation du Hezbollah n'a jamais été créé.

«Aucun accord formel n'a été signé entre les Etats-Unis et Israël concernant la manière d’agir face au Hezbollah», a souligné le livre.

 

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