Sayed Khamenei exhorte l’armée à renforcer ses «capacités humaines et matérielles»
Le Leader de la Révolution islamique, sayed Ali Khamenei, a déclaré dimanche qu'il n'y avait «aucune chance» que l'Iran soit impliqué dans une guerre, mais a exhorté l'armée à renforcer ses capacités de même qu'il à saluer les forces de défense aérienne de la République islamique.
«En termes de calculs politiques, il n'y a aucune chance de guerre militaire», a rapporté le site Internet officiel de sayed Khamenei en langue anglaise.
«Cependant, les forces armées doivent augmenter leurs capacités humaines et matérielles chaque jour, grâce à une vigilance, une gestion efficace et agile, et en se rappelant que chaque pas en avant pour renforcer (leurs) capacités est une action bonne et un acte d'adoration envers Dieu», a-t-il ajouté.
L’imam Khamenei s'exprimait lors d'une réunion avec des commandants et des responsables au quartier général des forces de défense aérienne iraniennes, qu'il a qualifiées de «cruciales» et «au premier rang pour affronter les ennemis de l'Iran».
Un haut dignitaire religieux iranien, l'ayatollah Ahmad Khatami, a affirmé récemment que si les Etats-Unis s'attaquent à l'Iran, «Israël» et d'autres alliés des Américains seront pris pour cible en retour.
Le Leader de la Révolution islamique avait pour sa part affirmé en août qu'il n'y aurait ni guerre ni négociations avec les Etats-Unis, les problèmes de son pays étant le résultat d'une mauvaise gestion du gouvernement plutôt que du rétablissement des sanctions.
Au même moment, le ministre iranien de la Défense Amir Hatami avait dévoilé un missile de courte portée de nouvelle génération et promis de renforcer les capacités balistiques de l'Iran.
La radiotélévision d'Etat IRIB avait d'ailleurs part indiqué que la nouvelle version du missile Fateh Mobin avait «bien passé les tests» et qu'il est capable d'atteindre des cibles au sol et en mer.
Le mois dernier, l'Iran a testé un missile balistique Fateh-110 de courte portée pour la première fois cette année, lors d'un exercice militaire de grande envergure dans le détroit d'Ormuz, effectué juste avant le retour de sanctions américaines le 6 août.
Source: agences et rédaction