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Sanctions: la Chine défend ses relations commerciales avec l’Iran

Sanctions: la Chine défend ses relations commerciales avec l’Iran
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Les relations d'affaires entre la Chine et l'Iran sont libres, transparentes et légales, a annoncé mercredi son ministère des Affaires étrangères après les déclarations du président américain Donald Trump selon lesquelles les entreprises commerçant avec l'Iran seraient exclues des Etats-Unis.

Sanctions: la Chine défend ses relations commerciales avec l’Iran

Les Etats-Unis rétablissent graduellement leurs sanctions contre l'Iran en conséquence de leur retrait de l'accord de juillet 2015 sur le nucléaire iranien - signé par l'Iran, les membres permanents du Conseil de Sécurité de l'Onu (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie) et l'Allemagne.

«La Chine s'est toujours opposée aux sanctions unilatérales (...)», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans une déclaration faxée à Reuters.

«La coopération commerciale de la Chine avec l'Iran est libre, transparente, satisfaisante, équitable et légale et ne contrevient à aucune des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies», ajoute le ministère des Affaires étrangères.

«Les droits légitimes de la Chine devraient être protégés».

La Chine, premier client du pétrole iranien, achète environ 650.000 barils par jour de brut à Téhéran, soit 7% des importations totales de pétrole brut de la Chine. Aux taux actuels du marché, les importations se montent à quelque 15 milliards de dollars par an (13 milliards d'euros).

Les entreprises publiques chinoises CNPC et Sinopec ont investi des milliards de dollars dans d'importants gisements pétroliers en Iran, notamment Yadavaran et Azadegan.

Les pays européens, dans l'espoir de persuader Téhéran de continuer à respecter l'accord sur le nucléaire, ont promis d'essayer de réduire l'impact des sanctions américaines et d'inciter leurs entreprises à ne pas se retirer d'Iran.

Mais nombre d'entreprises européennes ont suspendu leurs projets en Iran, notamment les groupes français Total et PSA et Renault, en faisant valoir qu'elles ne voulaient pas compromettre leurs activités aux États-Unis.

Peu d'entreprises américaines étant en affaires avec l'Iran, l'impact des sanctions découle principalement de la capacité de Washington à empêcher les entreprises européennes et asiatiques d'y faire du commerce.

Source : Reuters

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