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Sanctions US contre l’Iran: plus «personne ne fait confiance aux États-Unis», selon Zarif

Sanctions US contre l’Iran: plus «personne ne fait confiance aux États-Unis», selon Zarif
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Les États-Unis ont rétabli mardi unilatéralement de sévères sanctions économiques contre l’Iran, qui avaient été levées après l’accord historique sur le nucléaire conclu en 2015.

Sanctions US contre l’Iran: plus «personne ne fait confiance aux États-Unis», selon Zarif

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a affirmé mercredi qu’il était difficile d’imaginer des négociations avec les États-Unis auxquels plus «personne ne fait confiance», au lendemain du rétablissement des sanctions américaines contre Téhéran.

«Imaginez des négociations maintenant, comment pouvons-nous leur faire confiance ?», a déclaré M. Zarif à la presse sur la chaîne d’information publique IRINN. «L’Amérique a constamment zigzagué, personne ne peut lui faire confiance», a-t-il affirmé.

Washington, qui s’est retiré en mai de l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 avec les grandes puissances, dit vouloir exercer une «pression maximale» sur l’Iran à travers de nouvelles sanctions.

Mais à plusieurs reprises le président américain Donald Trump a laissé la porte ouverte à des pourparlers.

«Avant, personne ne soutenait l’Iran. Maintenant, tous les pays du monde (le) soutiennent», a ajouté le chef de la diplomatie.

Des sanctions sur les transactions financières, les importations, la Banque centrale…

Les Européens, eux aussi signataires de l’accord, se sont dit déterminés à sauver le texte et à «protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l’Iran».

La première vague de sanctions américaines a pris effet mardi. Elle comprend des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l’aviation commerciale.

Elle sera suivie en novembre d’autres mesures affectant le secteur pétrolier et gazier ainsi que la Banque centrale.

Source : agences et rédaction

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