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Benalla : Face aux «doutes», la commission du Sénat reprend en septembre

Benalla : Face aux «doutes», la commission du Sénat reprend en septembre
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La commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla, qui estime que des doutes et des incohérences demeurent sur le rôle de l’ex-chargé de mission de l’Elysée, notamment, annonce mercredi qu’elle poursuivra ses auditions en septembre.

Benalla : Face aux «doutes», la commission du Sénat reprend en septembre

Dotée des pouvoirs d’une commission d’enquête pour une durée de six mois, la commission des Lois du Sénat a auditionné 19 personnes, dont le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et de hauts responsables de la présidence de la République, depuis la révélation des violences commises par Alexandre Benalla à Paris en marge de la manifestation du 1er-Mai.

Remarquée pour sa pondération méthodique et son souci méticuleux de l’exactitude alors que la commission de l’Assemblée implosait sous le poids des désaccords entre majorité et oppositions, la commission s’est réunie mercredi pour tirer les premiers enseignements de ses travaux, qui visent notamment à «apprécier la réalité, l’ampleur et la gravité des interférences survenues dans le fonctionnement de services placés sous la responsabilité (...) du ministre de l’Intérieur».

C’est en répondant aux questions des sénateurs que le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a révélé qu’Alexandre Benalla avait touché l’intégralité de son salaire en mai malgré une mise à pied de 15 jours avec retenue, propos en contradiction avec la version officielle du porte-parole de l’Elysée.

«La commission des Lois n’a pas été, à ce stade, en mesure de lever les doutes sur les missions réelles de M. Benalla au sein du cabinet du chef de l’Etat, ni de répondre à toutes les interrogations sur les conditions de l’organisation de la sécurité du président de la République», a déclaré mercredi le corapporteur Jean-Pierre Sueur (Parti socialiste), selon un communiqué du Sénat.

Pour Muriel Jourda (Les Républicains), également corapporteur, les auditions ont fait «émerger un questionnement sur l’articulation des relations entre les services de la présidence de la République, du ministère de l’intérieur et de la préfecture de police».

La commission des Lois poursuivra ses travaux à partir du mois de septembre, précise le communiqué.

«Les auditions à venir auront en premier lieu pour objectif de lever les incohérences qui demeurent», a dit le président de la commission, Philippe Bas (LR).

«Au-delà, il s’agira de faire les préconisations nécessaires pour que le fonctionnement normal d’administrations placées par la Constitution sous la seule autorité du gouvernement soit assuré sans interférences, dans le respect des règles fondamentales des fonctions publiques civiles et militaires», a-t-il ajouté.

Dans un entretien publié mercredi dans Le Monde, le président du groupe La République en Marche à l’Assemblée, Richard Ferrand, précise que la commission d’enquête de l’Assemblée «ne remettra pas de rapport formel», l’opposition ayant décidé de quitter l’instance en raison de divergences avec la majorité sur la liste des auditions.

Source : agences

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