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Elections législatives au Pakistan, l’opposition donnée favorite

Elections législatives au Pakistan, l’opposition donnée favorite
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Les Pakistanais étaient attendus aux urnes mercredi pour des élections législatives annoncées serrées entre le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) dirigé par l'ancien champion de cricket Imran Khan et la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N) de l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif.

Elections législatives au Pakistan, l’opposition donnée favorite

Environ 106 millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales. Les bureaux de vote ont ouvert mercredi à 03h00 GMT et devraient fermer à 13h00 GMT.

Dix ans après la fin de règne du gouvernement militaire, la campagne électorale a été émaillée d'accusations envers l'armée, soupçonnée de chercher à favoriser le PTI après s'être brouillée avec le PML-N de Nawaz Sharif, condamné au début du mois à une lourde peine de prison pour corruption.

Les derniers sondages donnaient la formation d'Irman Khan légèrement en tête des intentions de vote, mais l'issue du scrutin pourrait dépendre de la région du Pendjab, la plus peuplée du pays et considérée comme plutôt favorable au PML-N au pouvoir.

Le Parti du peuple pakistanais (PPP), qui était le principal parti d'opposition, était donné en troisième position des intentions de vote.

Même si le PTI venait à obtenir le plus de voix, il ne devrait pas disposer de la majorité à l'Assemblée nationale, composée de 272 sièges, ce qui laisse envisager plusieurs semaines de négociations pour parvenir à former un gouvernement de coalition.

Le futur gouvernement devra s'atteler à enrayer la crise économique et pourrait demander un nouveau plan de sauvetage au Fonds monétaire international (FMI) après 2013.

Le PTI a dit ne pas exclure demander de l'aide à la Chine, alliée d'Islamabad.

Imran Khan, 65 ans, a promis un «Etat-providence islamique», de lutter contre la corruption et de renverser l'élite politique qui entrave le développement ce pays de 208 millions d'habitants majoritairement musulman et appauvri.

Le PML-N, dont la campagne a été relancée par le retour au pays de Nawaz Sharif plus tôt dans le mois, a de son côté cherché à transformer le vote en un référendum sur la démocratie pakistanaise et a prôné la protection du «caractère sacré du vote».

Le parti au pouvoir a mis en avant les investissements effectué en matière d'infrastructures, pour doter le pays de nouvelles routes et de centrales électriques, preuve selon lui que le pays est sur la voie de la prospérité.

«Si nous en avons l'opportunité, nous changerons la destinée du Pakistan», a déclaré Shehbaz Sharif, frère de Nawaz Sharif et chef de file du PML-N, depuis un bureau de vote de la ville de Lahore.

L'armée, qui a dirigé le pays pendant plusieurs décennies, établit toujours la politique en matière d'affaires étrangères et de sécurité.

Sur le plan sécuritaire, dix-huit personnes ont été tuées lors d'une explosion dans la ville de Quetta, dans le sud-ouest du Pakistan, rapporte mercredi un média local.  

Selon Geo TV, le bilan est de 18 morts alors qu'une chaîne concurrente, Samaa TV, fait état de 20 morts, ajoutant qu'un kamikaze était à l'origine de cette attaque.

Source: agences et rédaction

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