Le Hamas et «Israël» s’accordent sur un cessez-le-feu
Le Hamas et «Israël» ont décidé d'un cessez-le-feu tôt samedi après une escalade de violences vendredi qui a coûté la vie à quatre Palestiniens et un soldat israélien, a annoncé un porte-parole du mouvement de résistance palestinienne.
«Grâce aux efforts de l'Egypte et de l'ONU, nous sommes parvenus (à un accord) pour revenir à l'état de calme qui précédait entre l'occupation (israélienne) et les factions palestiniennes», a déclaré Fawzi Barhoum dans un communiqué.
Il s'agit du second accord de cessez-le-feu conclu entre les parties en une semaine, dans un contexte de craintes croissantes d'une nouvelle guerre.
Vendredi, les forces d’occupation israélienne ont annoncé la mort d’un soldat israélien. Ce dernier a été visé par des tirs de snipers palestiniens à la frontière séparant Gaza des territoires occupés, en riposte à la série d’agression israélienne visant les Gazaouis.
Selon la chaine libanaise AlMayadeen, le soldat tué est un officier.
Il s’agit du premier soldat tué dans et autour de Gaza depuis la dernière guerre lancée par l'armée de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza, en 2014.
Depuis 2008, «Israël» a lancé trois guerres contre l’enclave palestinienne.
Deux des Palestiniens ont été tués près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, par des frappes israéliennes contre un poste d'observation du Hamas, selon des sources sécuritaires et le ministère de la Santé à Gaza. Un troisième a été tué dans un bombardement à Rafah, dans la même zone.
Un quatrième a été tué par des tirs de soldats israéliens près de la zone frontalière à l'est de la ville de Gaza, selon le ministère de la Santé gazaoui.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a appelé vendredi «Israël» et le Hamas à la retenue.
«Chacun dans la bande de Gaza doit s'éloigner du précipice. Pas la semaine prochaine. Pas demain. IMMEDIATEMENT», a écrit M. Mladenov sur son compte Twitter. «Ceux qui veulent provoquer une guerre entre Palestiniens et Israéliens ne doivent pas y parvenir», a-t-il ajouté.
Depuis le 30 mars, des Palestiniens manifestent régulièrement dans le secteur frontalier pour dénoncer le blocus israélien imposé à Gaza et exiger le retour des réfugiés palestiniens chassés ou qui ont fui leurs terres en 1948 lors de l’usurpation de la Palestine par «Israël».
Au moins 149 Palestiniens ont été tués par l'armée sioniste et plus de 4.000 blessés par balles depuis cette date.
Source: agences et rédaction