Premier exercice de la «marine» israélienne en France depuis 55 ans

Des navires de l’armée israélienne ont accosté pour la première fois en France depuis 55 ans à l’occasion d’exercices militaires conjoints, indique dimanche un communiqué militaire israélien.

Le bateau lance-missiles «INS Eilat Sa'ar 5» et le «INS Kidon Sa'ar 4.5» ont accosté dans le port de Toulon le 21 juin après cinq jours de navigation depuis l’entité sioniste et ont effectué plusieurs exercices conjoints avec les troupes de la marine française et la frégate La Fayette.

Des avions de chasse et hélicoptères français ont également pris part à l'exercice.

Selon le colonel Ronen Hajaj, chef du «département de formation et de doctrine de la Marine» d’occupation israélienne, l'exercice a par ailleurs aidé les deux parties à «développer un langage commun afin de faciliter la communication entre les navires en cas de rencontre en mer».

«Les relations avec la marine française se sont fortement développées ces dernières années en raison des intérêts communs au Moyen-Orient», a-t-il ajouté.

Lors de l'exercice dans les eaux françaises, le commandant de la «marine» israélienne, le major-général Eli Sharvit et son homologue français l'amiral Christophe Parzuk se sont également entretenus.

«La coopération avec les flottes occidentales est essentielle et nécessaire pour renforcer la sécurité des eaux israéliennes. L'exercice conjoint avec la marine française, qui a permis d’acquérir des connaissances et des capacités nouvelles et significatives aux deux parties, constitue une étape importante dans le renforcement de la marine dans la coopération internationale», a déclaré Sharvit suite à l’entretien.

Dimanche, deux navires de guerre français, le Dixmude et la frégate Surcouf, conduits respectivement par le capitaine Jean Porcher et le commandant Christine Ribbe, sont arrivés à Haïfa dans le cadre de la mission Jeanne d'Arc de la marine française.

Les deux navires français participeront cette semaine à plusieurs activités conjointes avec la «marine» et «l'armée de l'air» sionistes.

Source: sites web et rédaction