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Assad: La riposte la plus forte à «Israël» est de frapper ses terroristes en Syrie

Assad: La riposte la plus forte à «Israël» est de frapper ses terroristes en Syrie
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Le président syrien Bachar al-Assad a assuré que «la Syrie n’avait pas cessé de riposter aux Israéliens dans le cadre de ses capacités de défense» soulignant que «Damas n’a jamais cessé son combat contre les terroristes. Or, la riposte la plus forte à Israël est de frapper ses terroristes en Syrie».

Assad: La riposte la plus forte à «Israël» est de frapper ses terroristes en Syrie

Dans une interview à la chaîne de télévision iranienne Al-Alam, diffusée mercredi soir, M. Assad a affirmé que «les pressions israéliennes et américaines sur les terroristes au sud de la Syrie avaient empêché tout règlement pacifique».

Et de souligner: «Le contact se poursuit entre les Russes d’une part et les Américains et les Israéliens de l’autre sur un règlement au sud de la Syrie. Il n’y a pas de contact avec les terroristes qui exécutent les décisions de leurs maîtres».

Le président Assad a assuré que «la Syrie a mené toute cette guerre durant des années pour défendre l’autonomie de la décision syrienne et pour l’unité des territoires syriens».

Concernant la délivrance des missiles russes S-300 à la Syrie, M. Assad a indiqué qu’«il faut poser cette question à la Russie, car cela fait partie de la tactique politique. Or, ce n’est pas de l’habitude de la Syrie de révéler les armes qui viendront ou qui ne viendront pas, la preuve c’est que la Syrie n’a pas annoncé les armes qu’elle a utilisées pour repousser les deux dernières agressions, tripartite et israélienne».

Interrogé si les Etats-Unis sortiront d’al-Tanf, le président syrien a répondu que «les Etats-Unis affirment leur disposition à le faire, mais tout le monde sait que les Etats-Unis pratiquent historiquement le mensonge et il faut attendre pour voir».

A propos de ce qui se passe en Jordanie et de son lien avec le front sud, M. Assad a indiqué qu’«il n’y a comme données que ce qui est véhiculé dans les médias, en tout cas, je souhaite la stabilité en Jordanie et je ne souhaite pas le chaos dans ce pays car cela aura des répercussions négatives sur nous».

Sur la question que si l’entité sioniste accepte le retour de l’armée syrienne à la frontière et au Golan occupé bien qu’elle ait tenté à plusieurs reprises de frapper l’Etat syrien et la stabilité en Syrie, le président Assad a répondu qu’«avec ou sans l’autorisation israélienne, cette décision est une décision syrienne et c’est un devoir national qu’on le fera».

La relation avec l'Iran est «stratégique»

Lors de l'entretien télévisé, M. Assad a qualifié la relation de Damas avec l'Iran de «stratégique» et «non tributaire» des marchandages «dans le bazar politique international».

Interrogé sur la nature de la présence iranienne actuelle en Syrie, le président Assad a répondu: «En Syrie, il y a des conseillers iraniens et des groupes de volontaires iraniens conduits par des officiers iraniens pour défendre le peuple syrien. Nous n’avons pas honte de toute présence iranienne en Syrie même si elle était officielle, mais nous utilisons le mot conseillers, car il n’y a pas d’unités iraniennes régulières qui combattent en Syrie».

«Si nous pensons avec les Iraniens avoir besoin de bases militaires iraniennes, nous n'hésiterons pas, tant que l’Iran est un pays allié comme la Russie», a insisté le chef d’Etat syrien.

A la question de savoir pourquoi il n’a pas visité l’Iran bien qu’il ait, plusieurs fois, visité la Russie, le président Assad a fait allusion au report, il y a quelques mois, d’une visite en Iran pour des raisons relatives au développement des combats: «Rien n’empêche cette visite et je la mènerai prochainement si Dieu le veut, la question est purement logistique».

Le Hezbollah, un «élément principal» dans la lutte contre le terrorisme

En ce concerne la présence du Hezbollah en Syrie et s’il a demandé au parti libanais de sortir du pays, le président syrien a assuré que «la bataille est longue et que le Hezbollah est un élément principal dans cette guerre», soulignant que «lorsque le Hezbollah, l’Iran ou les autres alliés estiment que le terrorisme a été éradiqué, ils retourneront à leur pays».

Quant à la reconstruction en Syrie, M. Assad a affirmé que «la reconstruction n’est pas un facteur d’inquiétude pour la Syrie» ajoutant que «nous n’autoriserons point aux pays qui ont contribué à la guerre et à la destruction de la Syrie de participer dans la reconstruction».

Concernant la capacité de la Syrie à soutenir la cause palestinienne, le président Assad a indiqué que «pour que la Syrie soutienne la cause palestinienne, elle doit avant tout frapper l’armée israélienne en Syrie, parce que la stabilisation de la Syrie, la lutte contre le terrorisme et la mise en échec du projet israélien en Syrie font partie du soutien à la cause palestinienne».

Source: agences et rédaction

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