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Assad: Sans aide extérieure aux terroristes, Damas les aurait anéantis en un an

Assad: Sans aide extérieure aux terroristes, Damas les aurait anéantis en un an
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Les pays occidentaux, les États-Unis en tête, apportent leur soutien aux terroristes en empêchant les autorités syriennes d’en finir avec eux, a affirmé le président syrien Bachar el-Assad dans une interview à la chaîne RT.

Assad: Sans aide extérieure aux terroristes, Damas les aurait anéantis en un an

 «Chaque offensive réussie, chaque victoire, chaque région libérée nous rapprochent de la fin du conflit. J'ai toujours dit que sans intervention extérieure, nous aurions eu besoin de moins d'un an pour y arriver», a déclaré le président syrien.

M. Assad a ajouté qu'il était «compliqué» de prédire les délais dans lesquelles la guerre prendrait fin. «Cependant nous nous en rapprochons, c'est évident», a-t-il précisé.

Le chef d'État syrien a également indiqué que les pays occidentaux apportent leur soutien aux terroristes en empêchant les autorités du pays d'en finir avec eux.

Et de poursuivre: «Nos adversaires cherchent à retarder notre victoire. C'est principalement l'Occident, les États-Unis en tête et leurs marionnettes en Europe et dans notre région, ainsi que leurs militaires engagés en Syrie. Ils réalisent cet objectif en soutenant des groupes terroristes et en aidant de nouvelles forces à pénétrer en Syrie, et en érigeant des obstacles au processus politique (de règlement du conflit, ndlr)».

Ces derniers deux mois, l'armée syrienne a repris le contrôle de plusieurs localités dans le nord de la province de Homs et dans le sud de celle de Hama, ainsi que sur l'ensemble de la banlieue de Damas.

Une confrontation directe Moscou-Washington a été évitée

Dans ce contexte, le président Assad a menacé de recourir à la force contre des combattants arabo-kurdes soutenus par Washington, afin de reprendre les régions qu'ils contrôlent dans le nord-est du pays.

Il a affirmé être ouvert aux négociations avec les «Forces démocratiques syriennes» (FDS), formée de combattants kurdes et arabes et soutenue par Washington, mais «si cela ne marche pas nous allons libérer les territoires par la force».

Des combats inédits ont éclaté fin avril entre les forces gouvernementales et des combattants des «FDS» dans la province de Deir Ezzor (est), riche en pétrole, et autrefois tenue par le groupe terroriste «Daech», chassé de l'immense majorité de la région sous le coup de multiples offensives.

Assad: Sans aide extérieure aux terroristes, Damas les aurait anéantis en un an

Aujourd'hui, l’armée syrienne contrôle la ville de Deir Ezzor, chef-lieu de la province du même nom, mais aussi toute la rive ouest de l'Euphrate, tandis que les «FDS» sont stationnées sur la rive orientale.

Sur un autre plan, M. Assad a affirmé qu'une confrontation directe entre la Russie et les Etats-Unis avait été évitée.

«Nous étions près d'une confrontation directe entre les forces russes et celles des Etats-Unis, et heureusement elle a été évitée», a dit le président syrien qui s'exprimait en anglais.

«Quelqu'un comme Trump ne touchera rien chez moi»

Par ailleurs, il est revenu sur la guerre des mots que lui a livrée Donald Trump, qui l'avait notamment traité, comme à son habitude sur Twitter, d'«animal». M. Assad n'a pas de réponse aux insultes du président syrien.

«Ce n'est pas ma façon de parler, par conséquent je ne peux pas utiliser un tel langage. C'est son langage et il le représente», a expliqué le président Assad au reporter de RT Mourad Gazdiev, poursuivant: «Je pense que c'est un principe bien connu selon lequel vous êtes ce que vous dites».

Le chef d'Etat syrien a indiqué que «la seule chose qui vous touche, c'est ce que les gens en qui vous avez confiance, avec un caractère posé et réfléchi, qui ont une morale, une éthique [vous disent]».

Et M. Assad de conclure: «Quelqu'un comme Trump ne touchera rien chez moi».

Source: agences et rédaction

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