Syrie: aucune base iranienne, et aucun Iranien tué lors des frappes (agence Tasnim)
Aucune base militaire iranienne n'a été visée, et aucun militaire iranien n'a été tué lors des frappes en Syrie dans la nuit de dimanche à lundi, selon l'agence de presse semi-officielle iranienne Tasnim, affirmant l’incrédibilité du bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et de médias affiliés aux groupes armés faisant état d'une vingtaine de morts «iraniens».
«Toutes ces informations sur une attaque contre une base militaire iranienne en Syrie et le martyre de plusieurs conseillers militaires iraniens en Syrie sont infondées», a déclaré une source anonyme à Tasnim.
Selon l'OSDH, ce sont au moins 26 combattants dont une «majorité» d'Iraniens qui ont été tués lors de ces frappes à Hama et Alep. Les médias affiliés aux groupes armés affirment quant à eux que 38 soldats gouvernementaux dont 18 Iraniens ont été tués et qu'il y aurait également 57 blessés.
Si l'OSDH et plusieurs médias locaux pointent du doigt «Israël», les médias étatiques ont rapporté plus tôt une «agression» sans en identifier les auteurs.
Le journal syrien Tishreen avait dans le même temps indiqué que «9 missiles balistiques» avaient été tirés depuis une base située en Jordanie, accusant les forces britanniques et américaines d'en être responsables. Cette information a aussitôt été démentie par des sources militaires américaines, ont rapporté les chaînes israéliennes Hadashot et Channel 2.
Interrogé à la radio militaire israélienne, le ministre des Transports qui est également chargé des renseignements Yisrael Katz a affirmé «ne pas être au courant de cet événement».
Il a toutefois ajouté que «toutes les violences et l'instabilité en Syrie résultent des tentatives de l'Iran de s'implanter militairement dans ce pays. Israël ne permettra pas l'ouverture d'un front nord en Syrie»], a prévenu Katz qui est également membre du cabinet restreint de sécurité.
Le 14 avril Washington, Paris et Londres ont mené des frappes contre plusieurs positions militaires en Syrie, en représailles à une attaque chimique présumée sur la ville de Douma.
Source : sites web et rédaction