Echec complet de l’agression tripartite contre la Syrie
Les défenses antiaériennes syriennes ont repoussé à l’aube une agression tripartite déclenchée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne contre des positions syriennes dans la périphérie de Damas et Homs.
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a annoncé la fin de l’agression tripartite contre la Syrie, faisant savoir qu’il n’y a pas actuellement de plans pour mener des attaques additionnelles.
Un «centre de recherches» dans le quartier de Barzé à la limite nord-est de Damas, a ainsi été visé par des missiles, «entraînant la destruction d'un centre de formation et de laboratoires scientifiques», selon Sana.
«Les missiles qui ont visé une position militaire à Homs ont été interceptés et leur trajectoire a été déviée, blessant trois civils», a assuré par ailleurs l'agence.
Au moment même où le président américain s'exprimait depuis le Maison Blanche, des détonations étaient entendues à Damas.
Plusieurs explosions successives ont été entendues suivies par des bruits d'avions tandis que des colonnes de fumée s'élevaient du nord-est de la ville.
«J'ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar el-Assad en matière d'armes chimiques», a lancé M. Trump, selon ses propos. «Une opération combinée est désormais en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux», a-t-il ajouté.
Damas a jugé que cette agression constituait une violation «flagrante» du droit international et était «vouée à l'échec».
La Russie a vivement réagi par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis, Anatoli Antonov. «Nos mises en garde n'ont pas été entendues», a-t-il estimé, jugeant que ces frappes étaient une «insulte» au président russe Vladimir Poutine.
De son côté, le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’agression tripartite et a mis en garde contre ses conséquences régionales.
Source : agences et rédaction