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Des satellites auraient repéré des navires russes quittant la base de Tartous

Des satellites auraient repéré des navires russes quittant la base de Tartous
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Le portail Image Satellite International a publié deux photos satellites qui pourraient montrer les navires de guerre russes quittant le port de Tartous en Syrie. La Défense russe n'a pas encore confirmé le redéploiement des forces navales à Tartous.

Des satellites auraient repéré des navires russes quittant la base de Tartous

Les navires de guerre russes ont quitté le port syrien de Tartous, stipule le portail Image Satellite International se référant à deux images satellites publiées.

L'une des photos montre sept navires dans le port, deux navires anti-saboteur Grachonok et deux sous-marins diesel. L'autre image, datée du 11 avril, montre le port presque vide: le portail déclare que la presque totalité des navires ont quitté Tartous, un seul sous-marin restant dans le port.

«La disparition de la plupart des navires de la marine russe du port de Tartous, Syrie. Actuellement, les navires disparus de la Marine sont déployés en mer en raison d'éventuelles attaques. Il ne reste qu'un seul sous-marin de la classe Kilo», écrit le portail en légende des images.

Le ministère russe de la Défense n'a pas encore confirmé ou nié le redéploiement des forces navales stationnées à Tartous.

Les navires russes pourraient avoir quitté la base de Tartous uniquement dans le but d'assurer la sécurité dans la région, a commenté le député de la Douma russe Dmitri Belik.

«Les informations selon lesquelles les navires russes ont quitté Tartous indiquent seulement que notre base est stratégique pour assurer la sécurité de la Syrie et de notre contingent militaire, c'est pourquoi les navires russes accomplissent probablement certaines tâches pour assurer la sécurité, la stabilité et la paix dans la région», a déclaré jeudi Belik aux journalistes.

Les utilisateurs du Net renchérissent sur ces propos en disant qu'il ne s'agit pas d'une «disparition», mais simplement de l'accomplissement de tâches régulières.

«Je suis désolé mais il n'y a tout simplement pas de disparition ici. La plupart de ces navires sont en rotation régulière. Par exemple, le Pizhma attend que le brouillard disparaisse pour entrer dans Bosphore. Le vaisseau central non identifié est le Sparte. Les Ropucha accomplissent les tâches prévues. Il n'y a pas de disparition sur ces images», a écrit @YorukIsik.

Au cours des derniers jours, la situation en Syrie s'est sérieusement tendue. Selon les pays occidentaux, une attaque chimique présumée a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces «intox» est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

Donald Trump a menacé lundi de prendre des mesures militaires contre les autorités syriennes après le recours supposé à des substances toxiques dans la ville syrienne de Douma. Moscou a mis en garde Washington au sujet des graves retombées qu'aurait une frappe contre la Syrie, si des citoyens russes en étaient victimes. Mercredi, Trump a conseillé à Moscou de se préparer à une attaque américaine de missiles contre la Syrie. Il a indiqué sur son compte Twitter que ces missiles seraient «bons, nouveaux et intelligents».

Plus tôt, sur la chaîne al-Manar, l'ambassadeur de Russie au Liban, Alexandre Zassipkine avait déclaré que «la Russie allait mettre en pratique la déclaration de son Président, relative à toute agression américaine contre la Syrie, en abattant des missiles américains et en attaquant les sites de lancement».

Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques d'ennuyeuses et de non convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Source: agences

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