Palestine/Marche du retour: Pas de paix avec l’ennemi, insiste le Hamas
Le leader du mouvement palestinien Hamas qui gouverne dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, a déclaré dimanche lors d’une visite aux manifestants de la «Marche du retour» à la frontière avec l’entité sioniste que «toute tentative ou quelconque plan, ne nous obligera pas» à faire la paix avec «l’ennemi» israélien.
«Nous sommes venus ici pour dire que le Hamas ne reste pas dans des palais ou dans des tunnels, nous sommes venus ici pour dire que nous sommes avec vous», a affirmé M. Sinwar accompagné d’autres responsables du Hamas, cité par le quotidien israélien «Jerusalem Post».
«Les chômeurs ont trouvé du travail à nos frontières, pour brûler vos équipements et tirer sur vous à bout-portant», a-t-il lancé.
Le prédécesseur de Sinwar, Ismaïl Haniyeh, a également menacé dimanche «Israël», affirmant qu’une prochaine «Marche du retour» ne s’arrêtera pas forcément aux frontières de Gaza.
«Vendredi, nous nous sommes arrêtés à la frontière, la prochaine fois nous ne savons pas où la frontière sera», a-t-il lancé, selon le «Jpost».
«Le meurtre de nos enfants et de nos jeunes par l’ennemi était prémédité. Notre nation ne peut tolérer ce siège continu», a-t-il poursuivi.
Depuis vendredi, au premier jour de «la marche du retour», des dizaines de milliers de Palestiniens affluent vers la barrière séparant les territoires occupés de la bande de Gaza.
Cette protestation, censée durer six semaines, vise à réclamer «le droit au retour» des Palestiniens qui, par centaines de milliers, ont été chassés de leurs terres ou ont fui lors de la guerre ayant suivi l’usurpation de la Palestine par «Israël» en 1948.
L’armée de l’occupation israélienne a ouvert le feu sur les manifestants, faisant au moins 16 martyrs et plus d'un millier de blessés du côté des manifestants palestiniens.
«Israël» a rejeté dimanche les deux appels de l'ONU et de l'Union européenne pour que soit menée une «enquête indépendante».
Source: agences et rédaction