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Armes chimiques: Moscou dénonce des «accusations gratuites» contre Damas

Armes chimiques: Moscou dénonce des «accusations gratuites» contre Damas
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Le Kremlin a dénoncé mardi des «accusations gratuites» selon lesquelles Damas aurait recours aux armes chimiques, assurant que toutes ces armes syriennes avaient été détruites sous contrôle international.

Armes chimiques: Moscou dénonce des «accusations gratuites» contre Damas

En Syrie, «des provocations continuent avec toutes ces insinuations et accusations gratuites à l'égard des autorités syriennes», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le régime syrien, qui a plusieurs fois démenti utiliser des armes chimiques, a été montré du doigt ces dernières semaines pour des attaques présumées au gaz de chlore dans la Ghouta orientale.

«Les armes chimiques en Syrie ont été détruites» par les Occidentaux en 2013-2014, à l'initiative russe, a rappelé pour sa part M. Peskov. «Cela a été vérifié non seulement par la partie russe, mais aussi par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).»

Pour Moscou, «seules les conclusions d'une commission internationale, d'une enquête impartiale pourraient être la raison pour des accusations quelconque». «En absence d'une telle enquête, toutes les accusations ne sont rien que des insinuations», a estimé le porte-parole.

La Ghouta orientale reste l'un des derniers fiefs des terroristes en Syrie. Ce territoire est contrôlé par «Jaysh al-Islam», le «Front al-Nosra» et «Ahrar al-Cham» qui pilonnent régulièrement la capitale syrienne et ses alentours et ce malgré le fait que la Ghouta orientale est une zone de désescalade. Des pauses humanitaires de cinq heures y sont organisées depuis le 27 février sur l'ordre de Vladimir Poutine. Les autorités syriennes et le Centre pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie ont établi un couloir humanitaire au niveau du secteur d'al-Wafedin. Toutefois, les extrémistes le pilonnent régulièrement empêchant ainsi les civils de l'emprunter pour quitter la zone des combats.

Source : agences et rédaction

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