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Les USA ne pèsent rien en Syrie, selon «Israël»

Les USA ne pèsent rien en Syrie, selon «Israël»
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Vu le manque d’influence des USA en Syrie, «Tel-Aviv» se tourne vers la Russie pour calmer la tension entre «Israël» et l’axe de la Résistance.

Les USA ne pèsent rien en Syrie, selon «Israël»

Le vice-ministre israélien en charge de «la diplomatie au bureau du Premier ministre», Michael Oren, a fait part de la volonté de Benjamin Netanyahu de mettre de côté les USA et de se tourner plutôt vers la Russie pour empêcher une escalade de tension entre «Israël», l’Iran et la Syrie.

Dans ce genre de situation, les États-Unis devraient aider «Israël», mais étant donné qu’ils manquent d’influence en Syrie, «Tel-Aviv» a décidé de s’adresser plutôt à la Russie:

«Les États-Unis ne veulent plus prendre de risque en Syrie, car ils ne sont plus de la partie», a dit Michael Oren lors d’un entretien téléphonique avec la chaîne d’information américaine Bloomberg, qui avait déjà fait part d’un contact direct entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les responsables russes, après l’affaire du F-16 abattu par la Syrie.

Pour Bloomberg, c’est une sorte de critique de la part d’«Israël» envers Washington pour son indifférence vis-à-vis de l’incident survenu. Elle ne se trompe d’ailleurs pas trop. Le journal américain Daily Beast est clair à ce sujet lorsqu’il écrit: «Le samedi 10 février, on s’est rendu compte qu’Israël a des idées illusoires sur deux questions: la première, Israël s’imagine pouvoir être à l’abri de la guerre interne en Syrie. Et la seconde, il espère que sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis seraient un allié plus fiable pour Tel-Aviv. Mais douze heures après l’incident de samedi qui a abouti à la destruction d’un F-16 de l’armée israélienne par la DCA syrienne, les États-Unis sont restés silencieux».

Le samedi 10 février, le Pentagone a publié un communiqué dans lequel il a apporté sa «sympathie» envers «Israël», tout en soulignant qu’il n’était pas impliqué dans l’intervention israélienne en Syrie.

Or, Michael Oren a émis l’espoir que la Russie pourrait empêcher une guerre avec l’axe de la Résistance.

«On s’attend à ce que les Russes apaisent les tensions, car je crois que personne ne souhaite actuellement la guerre» a-t-il dit.

L’Iran a, à maintes reprises, dénoncé les campagnes d’intoxication israéliennes à son encontre rappelant que la présence iranienne en Syrie avait eu lieu à la demande du gouvernement légal syrien et dans le but de la lutte contre le terrorisme. Les gouvernements irakien et syrien ont, plus d’une fois, loué le rôle de l’Iran et ses alliés dans l’élimination des terroristes dans la région.

En toute connaissance de cause, s’appuyer sur la Russie, bien qu’il semble être la meilleure option pour «Israël», dans l’objectif de «limiter l’influence de l’Iran dans la région» n’a encore apporté aucun résultat souhaitable pour «Tel-Aviv». Le Premier ministre israélien a essayé, au cours de toutes ses visites, en ces derniers mois, en Russie, de tracer «les lignes rouges d’Israël au sujet de la présence iranienne en Syrie» et convaincre ainsi le président russe Vladimir Poutine de changer de stratégie sans pour autant, l’influencer en aucune façon: Poutine restait toujours calme, voire froid.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait toujours indiqué que la présence iranienne en Syrie était légale et que Moscou n’avait donné aucune garantie pour un retrait des forces alliées iraniennes du territoire syrien.

Source: sites web et rédaction

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