Libération conditionnelle pour la jeune Nour al-Tamimi, cousine d’Ahed
La Palestinienne Nour al-Tamimi inculpée pour avoir frappé et chassé des soldats israéliens de devant sa maison, avec la jeune Ahed al-Tamimi, a été relâchée vendredi d'une prison militaire israélienne en Cisjordanie occupée, après payement d'une caution.
Nour Tamimi, 20 ans, a été relâchée dans son village de Nabi Saleh contre le versement d'une caution de 5.000 shekels (1.200 euros) et après le rejet par un tribunal militaire israélien siégeant en Cisjordanie occupée d'un appel du procureur contre sa libération, a indiqué son père Naji Tamimi à l'AFP.
Un garant s'est en outre engagé à ce qu'elle comparaisse devant le tribunal à partir du 12 février, a affirmé son avocate Gaby Lasky à l'AFP. Nour Tamimi devra en outre d'ici là se présenter à un commissariat de la police israélienne tous les vendredis à midi.
Dans la vidéo diffusée en décembre, Ahed et Nour se filment avec un téléphone portable en train de donner des coups à deux soldats israéliens dans le village de Nabi Saleh, tout d'abord avec les poings, puis avec les pieds, tentant de les chasser de devant leur maison. Les deux soldats se sont éloignés mais les autorités de l’occupation ont ensuite arrêté Ahed, sa mère et sa cousine Nour.
Ahed Tamimi est devenue pour les Palestiniens une icône de la lutte contre l'occupation israélienne. L'adolescente s'est fait connaître ces dernières années dans des confrontations musclées avec les soldats israéliens, bien souvent sous le regard des caméras. Les médias israéliens la qualifient de «provocatrice», mais certains analystes vont jusqu'à la surnommer la «Jeanne d'Arc» palestinienne.
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