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Après la décision de Trump sur al-Qods, le Hamas appelle à une «nouvelle intifada»

Après la décision de Trump sur al-Qods, le Hamas appelle à une «nouvelle intifada»
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Les Palestiniens ont appelé jeudi à une grève générale et à des manifestations dans les territoires occupés pour protester contre la reconnaissance américaine d’al-Qods (Jérusalem) comme la «capitale d'Israël», alors que le Hamas se prononçait pour une «nouvelle intifada» contre cette initiative potentiellement explosive.

Après la décision de Trump sur al-Qods, le Hamas appelle à une «nouvelle intifada»

Le mouvement palestinien Hamas a appelé jeudi à un nouveau soulèvement populaire palestinien.

«On ne peut faire face à la politique sioniste soutenue par les Etats-Unis qu'en lançant une nouvelle intifada», a affirmé le chef bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans un discours prononcé depuis la bande de Gaza.

M. Haniyeh a déclaré que «la décision injuste du président Donald Trump coïncide avec l’anniversaire de l’Intifada qui a débuté dans des circonstances difficiles et complexes similaires à celles d’aujourd’hui» soulignant qu’«Israël n’existe pas pour prétendre à une capitale».

«Nous ne reconnaissons pas la légitimité de l’occupation sur la terre de la Palestine, al-Qods est unie, ni Est ni Ouest, elle est une capitale palestinienne arabe et islamique de l’État de Palestine», a-t-il martelé.

Il a indiqué que «nous sommes face à un tournant historique. Al-Qods et notre oumma arabe font face à un tournant historique après la décision injuste de l’administration américaine» ajoutant que «toutes les Initifada qui se sont soulevées étaient liées à al-Qods».

Et de poursuivre: «Le processus de paix a été enterrée d’un coup et pour toujours. Il n’y a plus d’affaire du siècle ou autre, tout le monde doit prendre des mesures et définir des politiques et des stratégies pour affronter cette nouvelle conspiration contre al-Qods et contre la Palestine. Nous allons sortir du sombre tunnel des Accords d’Oslo».

M. Haniyeh a confirmé «la nécessité de tenir une réunion palestinienne d’urgence pour étudier la situation actuelle et se mettre d’accord sur la prochaine politique palestinienne», notant que «la politique israélienne soutenue de la part des États-Unis ne peut pas être affronter qu’en déclenchant une nouvelle intifada contre l’occupation».

«Nous lancerons une intifada contre l’occupation pour exprimer le droit éternel du peuple sur al-Qods et sur toute la Palestine», a-t-il martelé.

Il a également appelé à cesser «la coordination sécuritaire avec Israël», appelant à «renforcer la résistance en Cisjordanie pour répondre à cette agression».

Il a affirmé que «ceux qui croient que le peuple palestinien puisse abandonner ou renoncer devant cette décision, se trompent. Car c’est le peuple qui imposera de nouvelles équations aujourd’hui» ajoutant que «la décision américaine est une déclaration de guerre à tous les palestiniens et contre le sacro-saint lieu islamique et chrétien».

M. Haniyeh a estimé que «l’administration américaine s’est laissée séduire par la normalisation avec Israël et les contacts en coulisses, pour prendre cette décision».

Le chef du bureau politique du Hamas, s’est demandé: «Si cette agression contre al-Qods, si la judaïsation d’al-Qods ne nécessitent pas la tenue d’un sommet arabe d’urgence, alors pour quelle autre raison un sommet arabe aurait lieu?».

Et de conclure: «Le mouvement a donné ses instructions à tous les éléments du Hamas pour se tenir prêt à répondre à toutes les exigences pour la prochaine étape. Demain sera le début d’un soulèvement contre l’occupation et le Hamas est confiant de la victoire, du retour et de la libération d’al-Qods et de la terre, car demain sera un jour de colère et le début d’un large mouvement pour une Intifada».

Jeudi, les groupes palestiniens ont appelé à une grève générale dans les Territoires et à «Jérusalem-Est», partie palestinienne de la ville annexée et considérée comme occupée par la communauté internationale.

La grève concerne aussi les camps palestiniens au Liban-Sud. Les magasins sont restés fermés dans la matinée, les écoles également.

Des manifestations sont prévues à la mi-journée à Ramallah, qui fait office de capitale politique palestinienne, à Bethléem, également en Cisjordanie occupée, et au cours de la journée en différents points de la bande de Gaza, territoire reclus soumis à un rigoureux blocus israélien.

Source: divers et rédaction

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