L’armée de l’air syrienne intercepte des missiles israéliens visant une base militaire près de Damas
Le 4 décembre, trois missiles auraient été interceptés par l'armée de l'air Syrienne aux alentours de Damas. Selon plusieurs sources médiatiques, ces frappes auraient été lancées par Tsahal et auraient visé une base militaire scientifique.
«Israël» aurait procédé à une frappe aérienne contre des bâtiments de l'armée syrienne aux alentours de Damas le 4 décembre, selon le site d'information Sana. Trois missiles sur les six lancés auraient été détruits par le système de défense aérien syrien.
Selon les informations de Sputnik, les six missiles tirés par l’entité de l’occupation visaient le centre de recherche de l'armée situé dans la banlieue de Damas. Des témoins ont déclaré à l'agence Reuters que trois fortes détonations avaient été entendues près du village de Jamraya, situé à cinq kilomètres au nord-ouest de Damas, tandis que de la fumée avait été aperçue dans le secteur.
Une base militaire scientifique secrète dans le viseur de Tsahal ?
Le village de Jamraya abriterait une installation militaire scientifique secrète spécialisée dans la technologie de pointe depuis les années 1980. Située à la frontière du Liban, cette zone servirait également de résidence pour les brigades de la garde présidentielle. Ce même village avait déjà été touché par deux frappes israéliennes en 2013.
De même samedi, la défense aérienne de l'armée syrienne avait intercepté et détruit «au moins deux missiles israéliens» ayant visé «une position militaire» dans la province de Damas
L'armée israélienne avait déjà mené en septembre des frappes aériennes similaires près de l'aéroport international de Damas.
De manière générale, l’armée de l’occupation israélienne ne confirme ou ne nie pas les raids qui lui sont attribués en Syrie, et qui sont en effet des actes d’agression contre un Etat souverain.
Depuis 2016, Netanyahou a fait allusion à des «douzaines» de frappes menées par l'aviation israélienne contre la Syrie.
«Israël» attache une attention particulière à l'évolution du conflit syrien, de peur qu'il ne soit exploité par son plus grand ennemi, l'Iran, pour permettre à ses alliés d'être présent le long de la frontière nord dans le Golan, et d'y construire des bases militaires.
Source : sites web et rédaction