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Même après la défaite de «Daech», les USA ne quitteraient pas la Syrie

Même après la défaite de «Daech», les USA ne quitteraient pas la Syrie
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Les États-Unis qui interviennent en Syrie sans approbation du gouvernement, envisageraient de maintenir leur présence militaire en Syrie après l’élimination totale du groupe terroriste «Daech» par l'armée syrienne et ses alliés.

Même après la défaite de «Daech», les USA ne quitteraient pas la Syrie

Washington compte maintenir sa présence militaire dans le nord de la Syrie en vue de continuer à fournir un appui aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et installer un régime au nord du pays, relate le journal The Washington Post, citant ses propres sources, proches du dossier.

D'après les informations du journal, le retrait des troupes américaines assurerait la «survie politique» de Bachar el-Assad, ce qui constituerait une «victoire de l'Iran». Or, les États-Unis s'engageraient à empêcher qu'un tel événement ne se produise, si bien qu'ils compteraient désormais établir un régime au nord du pays.

En outre, poursuivent les sources, le maintien des militaires américains pourrait faire pression sur le Président syrien et le contraindre à accorder des concessions lors des négociations de Genève, qui seront relancées fin novembre.

Au demeurant, Vladimir Poutine affirme que le règlement politique en Syrie devrait être réalisé dans le cadre du processus de Genève, le peuple syrien bénéficiant du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

«Le peuple syrien doit déterminer lui-même son avenir. Le processus de paix ne sera pas facile et exigera des compromis, y compris de la part du gouvernement syrien», a déclaré le Président russe, rencontrant mercredi les dirigeants turc et iranien.

La Russie, l'Iran, et la Turquie sont les parrains du processus d'Astana, la capitale kazakhe, qui a permis la mise en place de quatre «zones de désescalade» sur le territoire syrien.

Ces mesures ont permis de calmer la tension sur le terrain et de réunir autour d'une table les représentants du régime et de l'opposition pour parler des questions militaires, tandis que les pourparlers politiques de Genève étaient au point mort. Moscou veut désormais trouver un relais politique à ce processus.

Source : agences et rédaction

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