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Hariri : je serai à Beyrouth pour le 22/11 et je discuterais les positions politiques avec Aoun

Hariri : je serai à Beyrouth pour le 22/11 et je discuterais les positions politiques avec Aoun
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Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri a confirmé samedi à Paris qu'il se rendrait à Beyrouth pour la fête nationale, le 22 novembre, et annoncé qu'il s'y exprimerait sur la situation politique.

Hariri : je serai à Beyrouth pour le 22/11 et je discuterais les positions politiques avec Aoun

Hariri a également remercié la France et son président Emmanuel Macron «pour son soutien», à l'issue d'un entretien et d'un déjeuner à l'Elysée, quelques heures après son arrivée en provenance de Ryad.

Je discuterai les positions politiques à mon retour avec le président Michel Aoun, a-t-il déclaré.

Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri est arrivé ce samedi 18 novembre à Paris, où il a été accueilli quelques heures plus tard à l'Elysée par le président Emmanuel Macron.

Le premier ministre libanais ayant présenté sa démission depuis Ryad et resté la bas sans préciser une date de retour au Liban, La France a joué un rôle de médiateur et le président Macron a invité à Paris M. Hariri et sa famille «pour quelques jours», afin de sortir de l'impasse née de sa démission annoncée le 4 novembre depuis Ryad.

Saad Hariri s'est entretenu avant son départ avec le prince héritier Mohammad ben Salmane. Les deux enfants de Hariri, Louloua et Abdel Aziz sont restés en Arabie saoudite, ce qui soulève beaucoup de questions. Seule l’épouse du chef du gouvernement, Lara al-Adem, l’a accompagné dans le voyage pour Paris, où son fils ainé, Houssam, qui poursuit ses études universitaires en Grande-Bretagne, les a rejoints samedi matin.

Le séjour prolongé de M. Hariri dans le royaume et le fait qu'il ne soit pas revenu au Liban pour remettre par écrit sa démission au président de la République comme le veut la tradition fait l'objet d'intenses spéculations. Le président Michel Aoun l'a qualifié récemment d'«otage» de l'Arabie saoudite.

Les tweets de Saad Hariri qui se sont répétaient ces derniers jours, et dans lesquels il affirme vivre en toute liberté en Arabie, ne peuvent rien affirmer à cet égard. En effet s’il était détenu par les Saoudiens, le plus simple c’est qu’ils surveillent de près toutes ses conversations ou commentaires sur les médias sociaux, de façon à ne jamais contrarier leurs objectifs. 

Tension avec Berlin

Signe de tension, l'Arabie saoudite a décidé de rappeler son ambassadeur à Berlin pour protester contre des déclarations du ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel laissant entendre notamment que M. Hariri était retenu contre son gré à Ryad, a annoncé samedi l'agence officielle saoudienne SPA. Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian avait, lui, rencontré jeudi M. Hariri à Ryad, où le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait prétendu qu'il était libre de partir «quand il veut».

Détenteur de la nationalité saoudienne, Saad Hariri, 47 ans, possède une résidence à Ryad où sa famille est installée.

Pour plusieurs médias libanais, si M. Hariri devait confirmer sa démission, la crise s'aggraverait au Liban. Le ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil a prévenu jeudi, lors d’une interview à RT, qu'il s’agit d’une nouvelle tentative de créer des zones de chaos et d'instabilité, qui à leur tour, nourrissent le terrorisme.

Source : sites web et rédaction

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