Jaafari : l’échec du plan terroriste en Syrie a créé une hystérie chez l’Arabie et ses alliés
Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le régime saoudien, ses alliés et ses soutiens, sont dans un état hystérique et d’impuissance politique en raison de l’échec de leur plan terroriste en Syrie par l’armée arabe syrienne.
«Ce qui se passe aujourd’hui porte atteinte à la question du renforcement des droits de l’Homme, faisant savoir que la poursuite de la politisation de cette question noble sapera les mécanismes internationaux pour aller de l’avant» concernant «l’état des droits de l’Homme dans la République Arabe Syrienne», a estimé Jaafari devant la 3ème commission de l’Assemblée Générale de l’ONU.
«Ceux qui ont remis le projet de résolution ne sont qu’une alliance entre des gouvernements qui conspirent l’un sur l’autre, terrorisent et chantent les uns les autres, mais ils s’unifient pour parrainer le terrorisme international et nuire à l’image des Arabes et des musulmans», a dit Jaafari.
Il s’en est pris à l’ONU qui s’est soumise au chantage saoudien.
«L’honte accompagnera cette organisation internationale pour avoir décidé de maintenir le silence devant les crimes du régime saoudien qui a fait des milliers de victimes innocents au Yémen», a martelé Jaafari.
«La grande honte est de soutenir le projet de résolution saoudien sur les droits de l’Homme en Syrie, alors que tout le monde sait que le régime saoudien est le grand dictature sur la planète et qu’il utilise les fonds pour soutenir le terrorisme et déforme la religion pour réprimer son peuple», a indiqué Jaafari.
Il a fait savoir à cet effet que les deux régimes, saoudien et qatari, avaient versé plus de 137 milliards de dollar pour détruire la Syrie, selon le témoignage de Hamad Bin Jassem sur la TV qatarie, ainsi que d’autres fonds avaient été versés pour détruire le Yémen, l’Irak et la Libye.
«Ce régime dictatorial est le dernier à parler des droits de l’Homme car il a un registre noir dans les domaines humanitaires et juridiques», a fustigé Jaafari.
Il a aussi critiqué le régime turc qui a soutenu le terrorisme et déplacer et maltraiter des millions de Syriens pour les utiliser comme une carte de pression sur l’UE.
«C’est le régime turc qui a ouvert ses frontières devant des milliers de terroristes étrangers venues de plus de 100 pays», a estimé Jaafari.
Il a évoqué les détails de la «transaction sale» authentifiée faite entre les forces de la «Coalition internationale» conduite par les Etats-Unis en Syrie, via leurs milices agents sur le terrain, d’un part et le réseau terroriste «Daech» de l’autre pour assurer la sortie des centaines de ses terroristes, notamment les étrangers, de la ville de Raqqa afin de les transporter avec leurs armes lourdes vers les zones de contrôle de l’armée arabe syrienne et ses alliés pour entraver leur progression dans la libération des territoire syriens du terrorisme.
Il a fait savoir que l’adhésion d’«Israël» au projet de résolution saoudien dévoile l’alliance unissant les deux parties.
Il a appelé, enfin, les pays membres à voter contre le projet de résolution politisé pour empêcher les terroristes et leurs parrains d’opposer une nouvelle arme au peuple syrien et à la stabilité du pays.
Répondant ensuite à l’intervention de la déléguée du régime turc, Jaafari a souligné que les fonds qataris et saoudiens avaient mis en échec le travail de la mission d’enquête internationale et du mécanisme d’enquête conjoint.
Il a souligné que le régime qatari avait conspiré avec les terroristes des deux réseaux «Daech» et «Front Nosra» pour enlever les forces internationales du maintien de paix au Golan syrien occupé.
Source : agences