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Des militaires US et turcs dans des villes en Syrie est un acte «d’agression», selon Damas

Des militaires US et turcs dans des villes en Syrie est un acte «d’agression», selon Damas
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La présence des militaires américains à Al-Tanf et l’entrée des soldats turcs à Idlib est une «agression» pour la Syrie qui considère avoir le droit d’y répondre, selon le ministère syrien de l’information.

Des militaires US et turcs dans des villes en Syrie est un acte «d’agression», selon Damas

Le ministère syrien de l’information a qualifié «d’agression» la présence des militaires américains à Al-Tanf et l’entrée des soldats turcs à Idlib.

«Tout le monde sait qu'il y a une agression et une invasion par certaines unités de l'armée turque à Idlib et dans d'autres zones frontalières, ainsi que par la présence américaine dans certaines régions, dans des bases du nord et à Al-Tanf. Nous considérons toute cette présence comme une agression brutale qui viole la souveraineté de la Syrie, le droit international et les résolutions de l'ONU», a déclaré le ministre syrien de l’information, Mohammed Ramiz Tarjaman, dans une interview à l’agence russe Sputnik.

Le pays dispose toutefois du droit de répondre à ces actes «d’agression», Damas ayant l’intention de reprendre le contrôle sur l'ensemble du territoire syrien, poursuit le ministre.

«Nous avons le droit de répondre à cette agression de façon appropriée et au moment approprié. L'armée syrienne rétablira le contrôle sur tous les grains de sable en Syrie, du nord au sud et de l'est à l'ouest», a conclu M. Tarjaman.

Al-Tanf héberge une base de la coalition internationale «anti-Daech» où les militaires américains forment et équipent les détachements de l’«opposition syrienne» armée.

En mai et en juin, la coalition avait effectué des frappes sur les troupes gouvernementales syriennes qui s'étaient rapprochées des détachements de la soi-disant «opposition» près d'Al-Tanf.

Les soldats turcs ont installé des postes d’observation dans la province d’Idlib le 12 octobre dernier, alors que le président syrien Bachar el-Assad avait auparavant exigé que la Turquie arrête son opération dans la région.

Source: agences et rédaction

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