Syrie: La Russie prête à déployer ses troupes dans les «zones de désescalade»
La Russie va acheminer des soldats pour sécuriser les abords des «zones de désescalade» en Syrie. Le déploiement des militaires russes se fera dans deux ou trois semaines suivant la finalisation d'accords avec la Turquie et l'Iran.
La Russie pourrait déployer sa police militaire dans les zones de désescalade en Syrie à condition d’un accord de tous les pays-garants de la trêve (Russie, Turquie et Iran) sur le territoire syrien, a déclaré mardi le chef de la délégation russe Alexandre Lavrentiev à l’issue de la première journée de négociations à Astana.
La police militaire russe pourrait être envoyée dans les zones de désescalade en Syrie d'ici deux à trois semaines si une décision dans ce sens était approuvée par les pays-partenaires (Turquie et Iran), a-t-il relaté.
«Il est encore difficile de parler d'une présence d'observateurs russes et de représentants du ministère russe de la Défense», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Lavrentiev a affirmé que les contours géographiques de deux de ces zones étaient pratiquement déterminés.
«La question sur Idlib ainsi que sur la zone du sud est encore ouverte. Néanmoins, je pense que nous trouverons prochainement un compromis à ce sujet», a-t-il précisé ajoutant que «toutes les variantes étaient possibles».
En outre, M. Lavrentiev a souligné que le processus de création des zones de désescalade dépendait de toute une liste de documents visant au renforcement de la confiance entre les parties syriennes en conflit.
«Il s'agit d'un article sur l'échange de prisonniers et de personnes détenues de force, ainsi que celui qui détermine le déminage des monuments historiques et du patrimoine. On étudie tout cela en ce moment», a-t-il conclu.
La Russie et l'Iran et la Turquie tentaient mardi 4 juillet à Astana de se mettre d'accord sur la mise en place des quatre futures «zones de désescalade» en Syrie.
Les deux jours de discussions doivent se conclure par une session plénière à laquelle sont attendues les délégations des trois parrains des pourparlers mais aussi des représentants des groupes armés et du gouvernement. L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, est aussi présent.
Source : agences et rédaction