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Député syrien: si l’Occident continue de la sorte, notre réponse étonnera le monde entier

Député syrien: si l’Occident continue de la sorte, notre réponse étonnera le monde entier
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En accusant le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques, les États-Unis et les alliés veulent exercer une pression politique sur Damas, qui fait de grands progrès dans la lutte contre «Daech», a déclaré à Sputnik le membre du Conseil législatif du parlement syrien Mohammed al Kheir Akkam.

Député syrien: si l’Occident continue de la sorte, notre réponse étonnera le monde entier

«Afin de faire pression sur le gouvernement syrien qui lutte efficacement contre les terroristes, les pays occidentaux inventent, faute de preuves, des artifices servant à accuser la Syrie de l'utilisation d'armes chimiques», a indiqué le député syrien.

Et de poursuivre: «Du point de vue du droit international, il s'agit d'une pression politique sur Damas en réponse aux progrès dans le désert de l'est syrien et à la coopération avec les forces irakiennes. Il a fallu attendre de fausses accusations de la part Washington, qui ont été exprimées par le président français Emmanuel Macron».

C'est pour justifier ces opérations contre l'armée syrienne que Washington recourt à ce type d'accusations.

«La Syrie est partie à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Plus tôt, le gouvernement syrien a invité les inspecteurs de l'OIAC [Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, ndlr] à mener une enquête sur Khan Cheikhoun. Cela a été fait en réponse aux accusations américaines contre Damas. Les États-Unis n'ont rien répondu. Ensuite, il est devenu clair que cet incident a été utilisé comme prétexte pour exercer des pressions politiques sur le gouvernement syrien. Maintenant, les Américains veulent nous refaire le coup», a souligné le député.

Si la coalition continue à insister sur la question des armes chimiques et entend s'en servir comme d'un prétexte pour agresser la Syrie, Damas, en coordination avec la Russie et l'Iran, répondra d'une manière inattendue aux agresseurs, a conclu Muhammed al Kheir Akkam.

Mardi 27 juin, le président américain Donald Trump s'est entretenu avec le président français Emmanuel Macron pour s'entendre sur une «réponse commune» en cas de «nouvelle attaque chimique» en Syrie.

Le ministre britannique de la Défense Michael Fallon a également déclaré que son pays soutiendrait toute action des États-Unis contre la Syrie pour «prévenir de nouvelles attaques chimiques».

Source: agences et rédaction

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