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Zahraa, une militante pour la liberté, d’un type différent!

Zahraa, une militante pour la liberté, d’un type différent!
folder_openLa victoire de 2000 access_time depuis 7 années
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Zeinab Daher*

Le jour où les sionistes ont envahi sa ville natale, l'histoire de Zahraa a commencé ...

Zahraa, une militante pour la liberté, d’un type différent!

Fatima al-Abdallah, surnommé Zahraa al-Sayyed, a été soumise à des déplacements forcés, tout comme beaucoup d'habitants du sud Liban qui ont dû quitter leurs villages sous l'invasion israélienne du sud Liban en 1982.

Au fil des jours, alors que les massacres et la tuerie se poursuivaient, les gens ont commencé à entendre parler des opérations de résistance contre l'armée d'occupation. Cependant, les gens ne croyaient toujours pas, à l'époque, en leur capacité de résister à cet ennemi énorme.

Le mouvement de la Résistance a commencé à croître, le sang des martyrs a clarifié le sens de la résistance chez les gens, éveillant leur conscience et suscitant l'espoir dans leurs cœurs.

Respectivement, les opérations de sacrifice représentaient un tournant historique à l'époque. Ils ont horrifié l'entité d'occupation israélienne qui a commencé à intensifier ses mesures oppressives contre les habitants du sud.

La croissance du mécanisme des opérations de résistance a inversé l'équation. À partir de ce moment-là, les gens ont commencé à croire qu'un petit groupe de combattants pouvait combattre le soi-disant «mythe de l'armée invincible».

En observant toutes les souffrances et les oppressions, et en tenant compte que son frère était détenu dans la prison de Khiam, Zahraa prit la décision de ne pas garder les bras croisés, avec une grande détermination, elle a décidé «de faire partie de la Résistance».

Profitant du travail de sa mère dans le sud occupé, Zahraa avait réussi à se faire présenter à l'un des leaders de la Résistance, le martyr Said Mawassi. Elle a été chargée de fournir à la Résistance des renseignements concernant les espions du village ainsi que le mouvement régulier des soldats de l'ennemi, à chaque fois qu'elle venait rendre visite à sa mère.

Un jour, Zahraa était à Khiam, son village, lorsque la Résistance a mené une opération contre les «israéliens». Suite à cette attaque, l'entité sioniste a ordonné à ses soldats d'arrêter tous ceux qu’ils soupçonnaient faire partie de la Résistance, y compris Zahraa.

Au camp de détention, l’inspecteur l’interrogea :

- Que fais-tu ici? Où sont les armes?

-  Quelles armes?

- Celles que tu avais amenées avec toi!

- J'ai traversé vos points de contrôle ... Comment aurais-je pu transporter des armes?

Zahraa a insisté sur le fait qu'elle n'avait rien à voir avec toutes les accusations portées contre elle. Un officier a menacé de la détenir dans la prison de Khiam au cas où elle n’avouerait pas. Zahraa, cependant, ne craignait pas ses menaces. Elle se leva et dit: «je n'ai rien à dire, emmène-moi à la prison».

Pendant ce temps, elle entendit des cris provenant des autres salles d'interrogatoire. Les interrogations israéliennes consistaient à torturer les détenus en utilisant des moyens inhumains. Les geôliers battaient les prisonniers, utilisaient des chocs électriques, immergeaient leurs têtes dans l'eau et versaient de l'eau chaude et de l'eau froide successivement. Zahraa se demandait si elle pouvait supporter toutes ces tortures alors qu'elle entendait les cris des prisonniers tout au long de la nuit.

Trois jours plus tard, Zahraa subissait encore les mêmes conditions. Plus tard, elle a été emmenée à la prison de Khiam pour une visite d'une heure avant d'être emportée, les yeux couverts tout au long du chemin, vers un endroit qu'elle ne connaissait pas.

Les interrogations ont été reprises, mais Zahraa était déterminée à ne pas céder. Elle voulait documenter ses journées, et a réussi à trouver des papiers dans les paquets de cigarettes. Elle trouva un crayon quelque part dans la cellule. Zahraa écrivait ses quotidiens sur un tas de papiers.

Des semaines s’étaient écoulées, Zahraa était toujours dans sa cellule ... elle fit connaissance de quelques prisonniers, envoyés par les agents de renseignement qui travaillaient pour le compte de l'administration pénitentiaire.

Des jours et des jours passèrent, Zahraa n'a prononcé aucun mot ... Elle avait triomphé à sa façon, le geôlier cédait à la défaite puisqu'il ne pouvait obtenir aucun renseignement...

Enfin, ils ont décidé de la libérer. Zahraa vit le soleil, et compris ensuite qu'elle avait passé tous ces jours dans la terre sainte de la Palestine. La prison où elle a été retenue était Kishon.

Zahraa, respira l'air frais de la Palestine, et fut renvoyée à la maison, en toute liberté. Elle poursuivit ensuite son travail dans la résistance sous plusieurs aspects.

Elle écrivait sur la résistance, qu’elle avait longtemps défendue et soutenue. Sa priorité majeure était la fin de l'occupation israélienne, et son rêve s’est réalisé.

Zahraa a vécu 15 ans après la libération du sud Liban. Son attachement à sa terre lui a offert un voyage au paradis le jour du quinzième anniversaire de la libération du sud Liban le 25 mai 2015.

Traduit du site anglais

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