Le Pentagone reconnaît une frappe contre une mosquée syrienne
Une frappe US portée contre un site religieux dans la province d'Alep, à la mi-mars, a coûté la vie à 42 personnes.
Les militaires américains ont reconnu avoir effectué une frappe contre un édifice qui faisait partie d'un site religieux dans la province d'Alep, relate la chaîne CNN citant une source au sein du Pentagone.
Selon l'interlocuteur du média, une enquête a démonté que le bombardement avait été réalisé contre un lieu de culte.
La chaîne indique par ailleurs que le ciblage de ce type d'institutions, ainsi que des écoles et des hôpitaux, est «interdit», et qu'«une exception peut être faite uniquement suivant une procédure spéciale».
Pour l'heure, il n'a pas encore été établi si le site bombardé faisait partie de la liste des cibles interdites ou s'il en avait été exclu.
Au moins 42 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées et une centaine blessées le 16 mars dans des raids aériens de la coalition internationale, dirigée par les Etats-Unis, sur une mosquée du nord du pays, indiquaient des médias, citant les rapports de plusieurs ONG présentes sur le terrain.
Les avions de chasse ont frappé au moment de la prière, alors que l'édifice religieux du village d'Al-Jineh était bondé de fidèles, selon la même source.
Suite au bombardement, les militaires américains ont reconnu de leur côté avoir effectué une frappe dans le nord de la Syrie contre «Al-Qaïda», mais ils ont nié avoir délibérément visé la mosquée.
Source: agences et rédaction