Al-Jazeera aurait réalisé un faux tournage d’une nouvelle «attaque chimique» en Syrie
Une fausse séquence montrant l’armée syrienne avoir recours aux armes chimiques contre des civils a été commandée par une personne se trouvant sur le territoire européen, a affirmé à Sputnik une source militaro-diplomatique.
Un groupe de stringers de la chaîne qatarie Al-Jazeera a récemment réalisé un tournage falsifié d'une nouvelle «attaque chimique» qui aurait été «perpétrée par l'armée syrienne contre des civils», a affirmé à Sputnik une source militaro-diplomatique, ajoutant que des informations concordantes ont été obtenue depuis plusieurs sources.
«Les résultats apportés par le spectacle télévisé présenté par les Casques blancs d'une attaque au sarin qui aurait été perpétrée par les autorités syriennes à Khan Cheikhoun ont inspiré les terroristes à poursuivre le tournage de la "série télévisée"», a indiqué l'interlocuteur de Sputnik, ajoutant que des informations concordantes concernant la provocation ont été obtenues depuis plusieurs sources.
Toujours selon la source, le tournage a eu lieu dans les localités de Saraqib, d'Erich et de Jisr al-Shugur (province d'Idlib) et a impliqué près d'une trentaine de voitures de pompier et d'ambulances ainsi que près de 70 habitants locaux avec des enfants provenant d'un camp de réfugiés.
«Afin de rendre la séquence plus réaliste, celle-ci a été filmée à l'aide de téléphones portables depuis plusieurs angles de vues ainsi qu'à l'aide d'un quadrirotor. À l'issue du "tournage" chaque participant, enfants compris, a reçu du groupe 1 000 livres syriennes et un lot alimentaire», a poursuivi la source.
«Plusieurs publications simultanées de fausses vidéos accompagnées de commentaires criards sur les réseaux sociaux devaient avoir lieu d'ici dimanche sur l'ordre du commanditaire et du sponsor du tournage dans un pays européen», a conclu l'interlocuteur.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Des pays occidentaux en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Source: agences et rédaction