Le départ d’Assad n’est pas la priorité des États-Unis, dit Tillerson

L’attaque chimique en Syrie ayant entraîné des frappes américaines en représailles n’a pas modifié le fait que le départ du président syrien Bachar el-Assad n’est pas la principale priorité des États-Unis, ont indiqué des responsables de l’administration Trump.

À la suite de l’attaque chimique attribuée au gouvernement syrien, mardi dernier, le président Donald Trump a affirmé que son attitude à l’égard de Bachar el-Assad avait «changé grandement» et le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a même déclaré que des mesures étaient entreprises pour organiser une coalition afin de le chasser du pouvoir. Mais dans une entrevue à la télévision diffusée dimanche, Tillerson a affirmé que les priorités n’avaient «pas vraiment changé».

Vaincre «Daech» demeure l’objectif numéro un, a dit Tillerson. Une fois cette menace «réduite ou éliminée», il sera possible de «tourner l’attention directement» vers la stabilisation de la situation en Syrie, a dit croire le secrétaire d’État américain à l’émission «Face the Nation» de CBS.

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