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Syrie: de difficiles pourparlers commencent à Genève sans grand espoir

Syrie: de difficiles pourparlers commencent à Genève sans grand espoir
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L'ONU a solennellement appelé jeudi les frères ennemis syriens à faire preuve de «responsabilité historique» pour mettre fin au conflit qui ravage leur pays depuis six ans, à l'ouverture de difficiles pourparlers de paix à Genève.

Syrie: de difficiles pourparlers commencent à Genève sans grand espoir

«Vous avez l'opportunité et la responsabilité historique de mettre fin à un conflit sanglant», a insisté l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura lors d'une cérémonie officielle au Palais des Nations de l'ONU.

«Le peuple syrien attend désespérément la fin de ce conflit, et rêve de sortir enfin de ce cauchemar», a souligné le diplomate italo-suédois, qui s'exprimait devant les délégations du régime de Damas et de l'opposition, face à face dans la grande salle de l'Assemblée.

«Il n'y a pas de solution militaire» au conflit qui va entrer dans quelques jours dans sa septième année, et qui a déjà fait plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés, a répété de Mistura, tout en reconnaissant qu'il n'attendait «pas de miracles» de cette nouvelle série de négociations.

«Travaillons ensemble», a-t-il exhorté les parties. «Je sais que ce n'est pas facile, il y a beaucoup de tensions (...) mais nous ne savons pas ce qui se produira si nous échouons encore», a-t-il ajouté, avant d'annoncer que les discussions débuteraient dès jeudi soir.

Il n'a cependant pas précisé si les négociations se feraient en face à face. La tension entre les belligérants est palpable, et les pourparlers peuvent dérailler au moindre incident.

Il s'agit de la quatrième session de discussions depuis début 2016. Les précédents rounds avaient capoté au bout de quelques jours en raison des violences sur le terrain et du fossé immense séparant les belligérants sur le concept de «transition politique».

«Genève 4» s'ouvre au moment où les turcs viennent d'annoncer la «libération totale» d'Al-Bab, dernier fief dans le nord de la Syrie du groupe terroriste «Daech». Une victoire significative sur le terrain, mais qui ne change pas la donne des discussions de Genève: elles ne portent pas sur la lutte contre «Daech», un groupe exclu du cessez-le-feu en vigueur.

Afin de définir l'agenda et le bon déroulement de «Genève 4», de Mistura a rencontré jeudi matin le chef de la délégation du gouvernement syrien, Bachar al-Jaafari. Puis il s'est entretenu avec deux représentants du Haut comité des négociations (HCN) qui rassemble des groupes clés de l'«opposition», le cardiologue Nasr al-Hariri, chef des négociateurs, et Yehya Kodmani, chef de la délégation du HCN.

D'autres représentants du Groupe de Moscou et du Groupe du Caire, devaient être également consultés, mais leur intégration ou non à la délégation de l'«opposition» pose problème et pourrait freiner les discussions.

Source : sites web et rédaction

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