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Les opposants à la libération d’Alep derrière l’assassinat de Karlov, dit un diplomate iranien

Les opposants à la libération d’Alep derrière l’assassinat de Karlov, dit un diplomate iranien
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L’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara est un acte terroriste barbare, orchestré en sous-main par les mêmes personnes qui cherchent à semer le chaos et la panique au Proche-Orient, a confié le conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères.

Les opposants à la libération d’Alep derrière l’assassinat de Karlov, dit un diplomate iranien

Interviewé par Sputnik, le conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Sheikholeslam, s'est prononcé sur l'assassinat de l'ambassadeur de Russie Andreï Karlov à Ankara et sur la nécessité d'une coopération approfondie entre tous les pays du monde en vue de régler la crise humanitaire qui ravage la Syrie.

Tout en présentant ses condoléances, M. Sheikholeslam a particulièrement insisté sur la nécessité de trouver les véritables commanditaires d'un crime si atroce.

«Mes sincères condoléances à la famille de M. Karlov. Son assassinat est un acte terroriste barbare. Les terroristes s'en sont servis pour semer la panique et le chaos dans la région. Derrière eux se cachent tous ceux qui encouragent et propagent le terrorisme, y compris les monarques de certains pays arabes. Il est indispensable de mener une enquête approfondie pour identifier les véritables commanditaires de ce meurtre», a-t-il dit.

Concernant la récente rencontre au sommet entre la Russie, l'Iran et la Turquie, le conseiller a également rappelé que la mobilisation de toutes les forces pour la libération définitive de la Syrie était toujours à l'ordre du jour.

«Le temps est venu d'accepter le soutien de n'importe quelle force politique prête à un dialogue constructif (en vue de régler la crise syrienne, ndlr). Nous avons toujours besoin de la paix, de la sécurité, de l'amitié, de la stabilité et du bien-être de nos peuples. La crise syrienne représente en revanche une menace pour nous tous», a indiqué le diplomate iranien.

En guise de conclusion, M. Sheikholeslam a souligné que c'est «le peuple syrien qui devait décider du sort de son pays et non pas les présidents de tierces pays».

D'ailleurs, a-t-il poursuit, c'est précisément la stratégie que les ministres des trois pays «ont approuvée lors de la rencontre de Moscou».

Source: agences et rédaction

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