Plus de 50% des infrastructures d’Alep ont été ravagées
La guerre qui dure depuis quatre ans en Syrie a entraîné la destruction partielle ou totale de plus de la moitié des infrastructures et des immeubles d'Alep, la deuxième ville du pays.
«Selon une évaluation préliminaire, les dommages dans toute la ville d'Alep sont estimés à plus de 50%», a indiqué l'administrateur de la ville d'Alep, Nadeem Rahmoun.
«L'évaluation précise ne pourra se faire que lorsque nous aurons couvert tous les quartiers de la ville». «C'est un pourcentage optimiste des dommages», souligne le responsable.
Des dégâts différents selon les quartiers
L'évaluation préliminaire comprend les quartiers-Est repris aux groupes terroristes et sécurisés par l'armée. «Plus de 70% des infrastructures» dans ces quartiers ont été endommagées, c'est à dire qu'ils sont totalement ou partiellement détruites, a-t-il précisé.
«Les dégâts causés aux bâtiments, aux institutions administratives et aux écoles sont différents selon les districts. Dans certains quartiers les dommages dépassent les 70% et dans d'autres ça atteint les 50%», précise M Rahmoun.
L'est de la ville particulièrement endommagé
Le responsable reconnaît «des dégâts importants dans les souks de la vieille ville et qui sont difficiles à chiffrer», car selon lui le patrimoine du vieux Alep est inestimable.
En 2013, l'Unesco a placé la Vieille ville sur la liste des sites du patrimoine mondial en danger, alors que durant quatre ans, le quartier a été l'une des principales lignes de front de la métropole.
Dans la célèbre mosquée des Omeyyades, le minaret seldjoukide datant du XIème siècle s'était effondré lors de violents combats en avril 2013.
La citadelle, joyau de l'architecture militaire islamique du Moyen-Âge, a perdu une section de ses imposants remparts.
Source : agences et rédaction