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Chasser le «tyran» Assad: Moscou attend des explications de son partenaire turc

Chasser le «tyran» Assad: Moscou attend des explications de son partenaire turc
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La Russie a annoncé mercredi attendre des explications du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a déclaré la veille vouloir chasser le «tyran» Bachar el-Assad de la Syrie.

Chasser le «tyran» Assad: Moscou attend des explications de son partenaire turc

«Nous espérons bien évidemment que nos partenaires turcs nous donneront dans les plus brefs délais quelques éclaircissements sur ce sujet», a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Kremlin a rappelé à Ankara que la Russie est le seul pays dont les troupes sont autorisées à être présentes dans le pays.

«Cette déclaration a eu lieu. La déclaration a été entendue partout dans le monde car la Turquie est notre partenaire et nos chefs d'État ont un contact très intense et confiant. Cette déclaration est tout à fait nouvelle. Voilà pourquoi nous attendons avec impatience une explication de cette position avant de prendre toute décision», a commenté Dimitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine.

Il a en outre ajouté que cette déclaration ne coïncidait pas avec les propos précédents de la Turquie ainsi qu'avec la position de Moscou sur cette question, en précisant que seules les troupes russes étaient autorisées à être présentes dans le pays.

«Cette déclaration est discordante par rapport à notre compréhension de la situation, comme État dont les forces armées sont les seules à se trouver légitimement sur le territoire de la République arabe syrienne à la demande des autorités légitimes, il est très important d'avoir cela en vue», a souligné le porte-parole de Vladimir Poutine.

Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi, lors d'une réunion à Istanbul, que l'armée turque engagée depuis l'été dans une opération militaire en Syrie n'avait qu'un seul objectif: «Mettre fin au règne du tyran Assad (...) et rien d'autre».

Le Kremlin espère toutefois qu'Ankara donnera des explications en la matière.

Depuis août, l'armée turque poursuit une ambitieuse opération en Syrie. Soutenues par la Turquie, des forces d'«opposition» syriennes ont ainsi repris à «Daech» leurs bastions de Jarabulus et Al Rai, et libéré la ville hautement symbolique de Dabiq, sans rencontrer grande résistance.

La semaine dernière, l'état-major turc a mis en cause le gouvernement syrien dans la mort de ses quatre soldats en Syrie, pour la première fois depuis le début de l'incursion d'Ankara dans le territoire syrien.

Cet incident a fait notamment l'objet d'un entretien téléphonique vendredi dernier entre Recep Tayyip Erdogan et le président russe Vladimir Poutine.

Pour sa part, la Russie fait intervenir son aviation depuis le 30 septembre 2015 sur le territoire syrien pour soutenir son allié qui mène actuellement une vaste offensive sur Alep, bastion des terroristes.

Depuis son déclenchement en 2011, le conflit en Syrie a fait plus de 300.000 morts et provoqué le déplacement de plus de la moitié de la population.

Source : agences et rédaction

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