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Syrie: début à Alep d’une nouvelle «trêve humanitaire» décrétée par Moscou

Syrie: début à Alep d’une nouvelle «trêve humanitaire» décrétée par Moscou
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Une nouvelle «pause humanitaire» décrétée par la Russie, alliée de Damas, est entrée en vigueur vendredi matin dans la métropole divisée d'Alep, une trêve de dix heures qui risque de s'avérer inefficace et insuffisante pour évacuer blessés et civils.

Syrie: début à Alep d’une nouvelle «trêve humanitaire» décrétée par Moscou

Une première «trêve humanitaire» unilatérale de trois jours mise en place à Alep par les armées russe et syrienne, qui prévoyait l'arrêt de tous les tirs dans la ville, a expiré le 22 octobre sans avoir permis l'évacuation de civils et de blessés ni le retrait des combattants extrémistes, exigé par Moscou.

Huit couloirs humanitaires créés à ces fins sont restés quasiment déserts.

Après l'annonce de la nouvelle trêve mercredi, l'Onu avait affirmé que «les opérations humanitaires ne pouvaient pas être subordonnées à des initiatives politiques ou militaires». Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a jugé que cette pause était «loin d'être suffisante».

Depuis le 18 octobre, la Russie a cependant interrompu ses bombardements aériens à Alep en «geste de bonne volonté» pour permettre aux agences humanitaires d'évacuer des civils et aux combattants extrémistes de se retirer de la ville.

Vendredi dernier, le Kremlin avait annoncé que le président Poutine «ne considérait pas opportun actuellement de reprendre les frappes aériennes à Alep» et jugeait «nécessaire de prolonger une pause humanitaire», malgré une vaste offensive lancée par les groupes armés.

Toutefois, «s'il le faut, pour mettre fin aux actions provocatrices des groupes terroristes, la Russie se réserve le droit de recourir à tous les moyens dont elle dispose pour soutenir les forces armées syriennes», avait alors expliqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

L'ancienne capitale économique de la Syrie est ravagée par la guerre qui a fait plus de 300.000 morts depuis 2011, selon l’Onu.

Source: agences et rédaction

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