#WhatisAleppo: le 3e candidat à la présidentielle américaine ne sait pas ce qu’est Alep

Le candidat du Parti libertarien à la présidentielle américaine, Gary Johnson, a fait parler de lui, en reconnaissant malgré lui à la télévision qu'il ignorait ce qu'était «Alep», deuxième ville de Syrie, assiégée depuis plusieurs mois.

L'ex-gouverneur républicain du Nouveau-Mexique Gary Johnson, candidat du Parti libertarien, qui est en lice pour la présidentielle américaine au même titre qu'Hillary Clinton et Donald Trump, a surpris les téléspectateurs, en reconnaissant malgré lui qu'il ignorait ce qu'était «Alep».

Invité jeudi sur le plateau de MSNBC pour une intervention en direct, Johnson, âgé de 63 ans, qui est désormais bien placé pour devenir le troisième homme de la campagne avec à peu 10% des intentions de vote selon une moyenne de sondages, n'a pas su en effet répondre à une question pourtant très simple, en illustrant ainsi son manque de connaissance absolue d'un dossier majeur qu'est la guerre en Syrie.

Au journaliste qui lui demandait ce qu'il ferait en cas de victoire pour Alep, ville syrienne théâtre de l'affrontement entre l’armée et les terroristes, Johnson a eu une réponse inattendue.

«Qu'est-ce qu'Alep?», a-t-il demandé sans sembler se rendre compte de l'énormité de sa question.

Ses interlocuteurs présents en plateau ont eu du mal à cacher leur étonnement.

«Vous plaisantez sans doute?», lui a aussitôt rétorqué le journaliste. Et d'expliquer qu'Alep était une ville en Syrie, épicentre de la crise des réfugiés.

«Ok je vois», a répondu le candidat à la présidence américaine.

Cette gaffe a généré le hashtag #WhatisAleppo qui s'est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, en suscitant de nombreuses moqueries de la part des internautes.

En 2012, après avoir quitté le Parti républicain, Johnson, qui plaide depuis plus de quinze ans pour la légalisation du cannabis, s'était déjà présenté sous l'étiquette libertarienne à la présidentielle qui avait amené à la réélection de Barack Obama, mais n'avait alors récolté que 0,99% des voix.

Source : agences et rédaction