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Donald Trump accepte sa nomination et promet à l’Amérique ordre et sécurité

Donald Trump accepte sa nomination et promet à l’Amérique ordre et sécurité
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Le milliardaire Donald Trump a promis jeudi à l'Amérique «le retour à la sécurité», appelant les électeurs à le propulser vers la Maison Blanche en rejetant les politiques du passé de sa rivale Hillary Clinton.

Donald Trump accepte sa nomination et promet à l’Amérique ordre et sécurité

«Avec humilité et gratitude», l'homme d'affaires de 70 ans a accepté sa nomination pour porter les couleurs républicaines lors de l'élection présidentielle de novembre.

Dans un discours à la tonalité anxiogène prononcé à l'issue d'une convention qui a mis crûment en lumière les déchirures de son parti, le magnat de l'immobilier, s'est présenté comme «le candidat de l'ordre public».

«La criminalité et la violence qui affligent aujourd'hui notre pays prendront bientôt fin», a-t-il lancé, devant plus de 2.000 délégués réunis à Cleveland (Ohio) et devant des dizaines de millions d'Américains derrière leur écran.

Promettant «le retour à la sécurité (...) à partir du 20 janvier 2017», date de l'investiture du successeur de Barack Obama, il a confirmé son virage sécuritaire amorcé ces dernières semaines, dans une registre évoquant celui de Richard Nixon en 1968.

«L'Amérique d'abord !», a-t-il lancé, l'index de la main droite levé, face à une foule électrisée. «Je suis votre voix !».

Selon un folklore qui est la signature des conventions américaines, des dizaines de milliers de ballons rouges, blancs et bleus ont été lâchés sur l'immense salle omnisports du Quicken Loans Arena à l'issue de l'allocution du candidat.

«Nous valons mieux que ça»

Hillary Clinton a pour sa part opposé un «nous valons mieux que ça» sur Twitter au discours jeudi de son opposant républicain dans la course à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a critiqué avec virulence son passage à la tête de la diplomatie américaine.

La candidate démocrate a occupé une large part du discours d'investiture du milliardaire américain, qui a dénoncé son bilan de secrétaire d'Etat (2009-2013) sous les huées du public qui criait «Enfermez-là» à l'adresse de l'ex-Première dame.

Le bilan d'Hillary Clinton est la «mort, la destruction, le terrorisme et l'affaiblissement», a-t-il martelé.

Il a critiqué le soutien d'Hillary Clinton à l'accueil de réfugiés en provenance de Syrie, affirmant que l'examen de leurs dossiers était lacunaire. «Je ne veux pas autoriser des individus à entrer dans notre pays s'ils ne soutiennent pas nos valeurs et n'aiment pas notre peuple».

Au candidat républicain qui affirmait aux électeurs américains, «je suis votre voix», Hillary Clinton a répondu dans un autre tweet: «Vous n'êtes pas notre voix, @realDonaldTrump».

Invectivée avec une extrême virulence toute la semaine par les chefs et délégués républicains, Hillary Clinton sera formellement désignée par le parti démocrate la semaine prochaine à Philadelphie.

Source: agences et rédaction

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