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Trump: Les USA pourraient ne plus défendre ses alliés de l’Otan

Trump: Les USA pourraient ne plus défendre ses alliés de l’Otan
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Le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis Donald Trump s'interroge sur l'engagement de Washington de défendre systématiquement les pays membres de l'Otan qui seraient attaqués, une position conforme à sa politique dite d'«America First» (l'Amérique d'abord), écrit le New York Times.

Trump: Les USA pourraient ne plus défendre ses alliés de l’Otan

Répondant à une question du quotidien sur une éventuelle agression des pays baltes, Donald Trump a déclaré que si Moscou les attaquait, il ne déciderait d'un éventuel soutien américain qu'après avoir vérifié si ces pays «ont respecté leurs obligations envers nous».

«S'ils respectent leurs obligations envers nous, la réponse est oui», a-t-il ajouté.

Il a également expliqué que s'il est élu président, il obligera les pays alliés des Etats-Unis à assumer une partie des dépenses de défense que Washington supporte seul depuis des décennies, il dénoncera des traités jugés défavorables et redéfinira la notion de pays partenaire des Etats-Unis.

«Je préfèrerais être en mesure de continuer à appliquer les accords existants, a-t-il dit, ajoutant qu'il ne le ferait cependant que si les pays alliés cessent de profiter de ce qu'il présente comme les largesses américaines, écrit le New York Times.

Des propos «déformés»?

Le porte-parole de la candidate démocrate, Hillary Clinton, pour les affaires étrangères, Jake Sullivan, a réagi en déclarant dans un communiqué: «Trump a visiblement conclu que l'Amérique n'avait pas l'autorité morale nécessaire pour promouvoir nos intérêts et nos valeurs dans le monde entier».

David Corn, chef du bureau de Washington du site d'information Mother Jones, a déclaré sur Twitter que Paul Manafort, le directeur de campagne de Donald Trump, lui avait affirmé que les propos du candidat avaient été «déformés».

Reuters n'est pas parvenu à joindre les responsables de la campagne de Trump pour obtenir un commentaire mercredi soir.

«Nous n’avons pas le droit de donner des leçon»

Le milliardaire a répété sa menace de retirer les forces américaines dans le monde, ce qui est susceptible de semer la panique dans certains pays comme le Japon ou la Corée du Sud, qui hébergent des dizaines de milliers de soldats américains.

«Nous dépensons une fortune dans la défense qui nous fait perdre 800 milliards de dollars [724 milliards d'euros]», a déclaré Trump. «Cela ne me semble pas très intelligent», a-t-il expliqué.

Donald Trump exprime depuis plusieurs mois ses doutes sur les coûts que les Etats-Unis consacrent à l'Otan, une organisation qui doit selon lui être reconfigurée pour prendre en compte les nouvelles menaces internationales.

Son discours a déjà suscité l'inquiétude dans certains pays membres de l'Otan.

Dans l'entretien publié par le New York Times, le candidat républicain déclare également que s'il est élu, il n'exercera aucune pression sur la Turquie ou sur des pays alliés dotés d'un régime autoritaire au sujet de la répression des opposants politiques ou de restrictions des libertés individuelles.

Les Etats-Unis, a-t-il ajouté, doivent «régler leurs propres problèmes» avant d'essayer d'influencer la politique d'autres pays. «Je ne crois pas que nous ayons le droit de donner des leçon», dit-il. «Regardez ce qui se passe dans notre pays. Comment pouvons-nous donner des leçons quand des gens tirent de sang-froid sur des policiers?»

Source: agences et rédaction

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