noscript

Please Wait...

Les six plus grandes puissances mondiales accueillent moins de 9% des réfugiés

Les six plus grandes puissances mondiales accueillent moins de 9% des réfugiés
folder_openFAITS DIVERS access_time depuis 8 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Les six pays les plus riches de la planète, qui représentent plus de la moitié de l'économie mondiale, accueillent moins de 9% du nombre total de réfugiés dans le monde, alors que des pays et territoires moins aisés assument l'essentiel de cette responsabilité, selon une analyse publiée lundi par Oxfam.

Les six plus grandes puissances mondiales accueillent moins de 9% des réfugiés

La Jordanie, la Turquie, le Pakistan, le Liban, l'Afrique du Sud et le Territoire palestinien, qui pèsent pour moins de 2% dans l'économie mondiale, en accueillent plus de 50%.

Cette analyse montre que l'an dernier, les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont, à eux six, accueilli 2,1 millions de réfugiés et demandeurs d'asile, soit seulement 8.88% du total mondial.

Même si l'Allemagne a accueilli beaucoup plus de réfugiés que les autres pays riches, l'écart avec les pays pauvres qui donnent asile à la grande majorité des réfugiés reste considérable.

Pour Winnie Byanyima, directrice générale d'Oxfam International, «c’est une honte que tant de gouvernements ferment les yeux sur la souffrance de millions de personnes vulnérables qui ont dû partir de chez elles et qui, trop souvent, risquent leur vie dans leur quête de sécurité», rapporte la confédération composée de 18 organisations.

«Les déplacements internationaux que nous observons sont sans précédent et constituent un défi complexe, nécessitant une réponse mondiale coordonnée. Les pays les plus riches doivent participer à la solution et faire leur part en accueillant et protégeant un plus grand nombre de réfugiés», ajoute-t-elle.

Plus de 65 millions de personnes ont été chassées de chez elles par un conflit, des persécutions et d'autres violences. Jamais ce nombre n'avait été aussi élevé depuis que des statistiques précises existent. Un tiers sont des réfugiés et des demandeurs d'asile, mais la majeure partie sont des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays.

Le conflit en Syrie est un facteur majeur, mais ces hommes, ces femmes et ces enfants fuient également les violences au Soudan du Sud, au Burundi, en Irak, au Yémen et ailleurs.

Dans le même temps, les réticences à offrir asile aux personnes déplacées grandissent. Le récent accord entre l'Union européenne et la Turquie a eu pour effet de bloquer des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants en Grèce, souvent dans des conditions épouvantables et un flou juridique.

Le gouvernement kenyan a également annoncé la fermeture du camp de réfugiés de Dadaab, affirmant que si l'Europe pouvait refuser l'entrée de son territoire aux Syriens, le Kenya devrait pouvoir en faire autant pour les Somaliens.

Source: agences

Comments

//