Un opérateur belge d’une hotline: «Israël n’existe pas. C’est la Palestine»
Un opérateur de la hotline fédérale belge mise en place après les attentats terroristes à Bruxelles a dit à un appelant juif: «Israël n'existe pas. C'est la Palestine».
L’appel, qui a eu lieu, jeudi à la hotline du ministère de l’Intérieur belge a été enregistré et le fichier audio a été posté sur le site Web de Joods Actueel, un mensuel juif belge.
Dans ce document, un homme qui se présentait en tant que bénévole pour le Comité de la coordination juive d’Anvers a expliqué à l’opérateur en flamand qu’il appelait au nom de deux personnes qui ont été blessées dans les attentats du 22 mars à Bruxelles et qui souhaitaient sortir de l’hôpital car ils sont «prêts à être transportés en Israël». L’appelant a demandé plus de détails au sujet de la procédure à suivre.
Au moins 32 personnes ont été tuées dans une série d’attentats-suicide la semaine dernière à l’aéroport de Zaventem, près de Bruxelles et dans une station de métro dans le centre de la ville, revendiqués par le groupe terroriste «Daech».
Dans l’enregistrement, l’opérateur lui répond: «Cela aurait dû être… Vous voyez… rentrer en Palestine». L’appelant juive a insisté: «non pas la Palestine, Israël», déclenchant une autre correction par l’opérateur, qui lui a répliqué: «oui, mais c’était avant la Palestine, bien sûr». Il a également dit à propos d’«Israël»: «C’est appelé la Palestine, monsieur».
Lorsqu’on lui a demandé son nom, l’opérateur a déclaré qu’il était Zakharia mais a refusé de donner son nom de famille.
Lorsque son interlocuteur a «contesté» ses remarques sur «Israël», l’opérateur lui a répondu: «Je sais que les Juifs sont allés là-bas, que la Palestine les a reçus et qu’il y a eu une guerre entre Israël et la Palestine, bien sûr. Et l’occupation … c’est ce qui est aux informations bien sûr». Lorsque l’appelant lui a demandé s’il serait en mesure d’aider avec l’évacuation des patients quoi qu’il en soit, l’opérateur a répondu: «Oui, bien sûr».
Le centre de crise à Bruxelles a notifié la société sous-traitante qui a licencié son employé. «Ces propos vont à l'encontre des valeurs que nous défendons», a indiqué le directeur du centre, qui a assuré qu'il s'agissait d'un «cas isolé».
Source: sites web et rédaction