17 Juillet 2006: massacre de Marwahin

La machine de guerre israélienne a poursuivi sa guerre contre le Liban et la Banlieue Sud qui a témoigné une destruction sans précédent depuis l'invasion israélienne en 1982.
Les navires de guerre ont rejoint les avions militaires en bombardant les régions au Sud, au Nord et dans la Bekaa.
Les raids israéliens ont ciblé le bâtiment de la chaîne de télévision al Manar et l'ont détruit complètement.
Le nombre des martyrs ce jour-là a atteint 50.
La résistance a répondu en lançant ses roquettes vers les zones vitales à "Haïfa" y compris la station des trains causant la mort de 8 colons et la blessure des dizaines autres.
Une fois l'ennemi est allé trop loin dans son agression, les roquettes de la résistance ont atteint au-delà de "Haïfa", et pour la première fois des missiles de type "Ra'ed" ont touché des zones proches de "Nazareth", "A'foula" et "Givat Ella".
L'Imam Khamenei a déclaré que les crimes et les violations des valeurs humaines en Palestine et au Liban ont prouvé de nouveau que les sionistes dans la région représentent une entité cancérigène et une tumeur maligne.
De sa part le ministre iranien de défense a averti d'une agression israélienne potentielle contre la Syrie affirmant que toute bêtise de la part des israéliens leur coûtera beaucoup et leur fera regretter leur agression.                  
Le secrétaire général du Hezbollah a lancé son deuxième discours dans lequel il s'est adressé à la nation et a salué les moudjahidines qui sont entrain de  réaliser les victoires en détruisant la légende de l'armée invincible.
Sayed Nasrallah a déclaré "que nous ne pouvons que tenir notre promesse, celle de bombarder "Haïfa" expliquant que la mise à l'écart de ses usines pétrochimiques émane de la volonté de ne pas pousser les choses vers l'inconnu et du fait que l'arme de la résistance n'est pas une arme de vengeance mais de dissuasion.
Le chef de l'Assemblée nationale Nabih Berri a considéré que la question des deux soldats israéliens enlevés n'est qu'un prétexte alors que cette guerre constitue un crime arrangé accusant les nations unies d'être impliquées dans le massacre qui a eu lieu au Village de Marwahin, où les avions militaires ont bombardé un convoi des citoyens quittant le village après que les casques bleues ont refusé de les héberger.
Une délégation des Nations Unies a transmis un message du secrétaire général Ban Ki Moon au gouvernement libanais dans lequel il a abordé les points suivants: trouver un moyen de sortir de la crise, défendre les civils et l'infrastructure, cessez-le feu et l'imposition de la souveraineté libanaise complète sur tout le territoire libanais.
La ministre américaine des affaires étrangères Condoleza Rice a refusé les appels à une trêve temporaire au temps où son homologue israélienne Tzipi Livni a déclaré qu'"Israël" et la communauté internationale sont d'accord pour imputer la responsabilité du conflit à des "extrémistes".