Mobilisation pour un village de Cisjordanie menacé par de destruction par «Israël»
L'Union européenne (UE) a exhorté l'entité sioniste à stopper ses «plans pour le transfert forcé de population et les démolitions de maisons à Soussia et à Abou Nwar», dans un communiqué publié lundi.
L'UE a également réaffirmé son engagement à « assurer la pleine mise en œuvre de la législation existante pour les produits des colonies».
Samedi, dans un appel semblable, les États-Unis ont appelé «Israël» à ne pas démolir le village palestinien de Soussia, situé dans les collines du sud d'al-Khalil, qui se bat depuis des années pour sa survie face à la pression des colonies.
«La démolition de ce village palestinien ou de parties de celui-ci et les expulsions de Palestiniens de leurs maisons seraient nuisibles et provocatrices», a déclaré le porte-parole du département d'Etat John Kirby lors d'une conférence de presse jeudi à Washington.
«Ces actions ont un impact au-delà des individus et des familles qui sont expulsés », a-t-il poursuivi.
Une troisième démolition
Ce village vieux de 200 ans a été démoli en 1986 pour la création d'un parc archéologique. Les habitants, essentiellement des agriculteurs, ont reconstruit un peu plus loin sur leurs terres. Ils ont subi une deuxième expulsion en 2001, mais se sont réinstallés une nouvelle fois.
La Cour suprême israélienne a autorisé l'armée à raser les habitations précaires qui abritent aujourd'hui une communauté d'environ 400 personnes. Sans ironie, la cour a jugé que ces habitations ont été construites illégalement. Les habitants de Soussia sont venus habiter sur les terres qu'ils cultivaient, mais l'armée leur refuse systématiquement des permis de construire. Leurs tentes ont déjà été détruites à trois reprises par les bulldozers de l'armée israélienne. Les habitants expliquent qu'il leur est en fait impossible d'obtenir des permis de bâtir pour rester chez eux.
Parallèlement, un cri d'alerte a été lancé par l'association France Palestine solidarité (AFPS). «Il n'est pas possible de laisser ainsi, village après village, la puissance occupante israélienne détruire la vie des Palestiniens et s'approprier leurs terres», dénonce cette association qui appelle à une action officielle pour obliger les autorités coloniales israéliennes à annuler cet ordre de démolition. Un groupe d'organisations non gouvernementales, la Plateforme des ONG pour la Palestine, fait circuler une pétition et exhorte les citoyens épris de justice et de liberté à la signer «de toute urgence», insistant sur la nécessité de rester mobilisés «au cœur de l'été», pour «empêcher le pouvoir israélien d'agir ainsi contre la population palestinienne».
En tout, 16 villages situés au sud d'al-Khalil sont menacés de destruction par l'armée israélienne, ce qui représente environ 3000 personnes.
Source : sites web et rédaction
L'UE a également réaffirmé son engagement à « assurer la pleine mise en œuvre de la législation existante pour les produits des colonies».
Samedi, dans un appel semblable, les États-Unis ont appelé «Israël» à ne pas démolir le village palestinien de Soussia, situé dans les collines du sud d'al-Khalil, qui se bat depuis des années pour sa survie face à la pression des colonies.
«La démolition de ce village palestinien ou de parties de celui-ci et les expulsions de Palestiniens de leurs maisons seraient nuisibles et provocatrices», a déclaré le porte-parole du département d'Etat John Kirby lors d'une conférence de presse jeudi à Washington.
«Ces actions ont un impact au-delà des individus et des familles qui sont expulsés », a-t-il poursuivi.
Une troisième démolition
Ce village vieux de 200 ans a été démoli en 1986 pour la création d'un parc archéologique. Les habitants, essentiellement des agriculteurs, ont reconstruit un peu plus loin sur leurs terres. Ils ont subi une deuxième expulsion en 2001, mais se sont réinstallés une nouvelle fois.
La Cour suprême israélienne a autorisé l'armée à raser les habitations précaires qui abritent aujourd'hui une communauté d'environ 400 personnes. Sans ironie, la cour a jugé que ces habitations ont été construites illégalement. Les habitants de Soussia sont venus habiter sur les terres qu'ils cultivaient, mais l'armée leur refuse systématiquement des permis de construire. Leurs tentes ont déjà été détruites à trois reprises par les bulldozers de l'armée israélienne. Les habitants expliquent qu'il leur est en fait impossible d'obtenir des permis de bâtir pour rester chez eux.
Parallèlement, un cri d'alerte a été lancé par l'association France Palestine solidarité (AFPS). «Il n'est pas possible de laisser ainsi, village après village, la puissance occupante israélienne détruire la vie des Palestiniens et s'approprier leurs terres», dénonce cette association qui appelle à une action officielle pour obliger les autorités coloniales israéliennes à annuler cet ordre de démolition. Un groupe d'organisations non gouvernementales, la Plateforme des ONG pour la Palestine, fait circuler une pétition et exhorte les citoyens épris de justice et de liberté à la signer «de toute urgence», insistant sur la nécessité de rester mobilisés «au cœur de l'été», pour «empêcher le pouvoir israélien d'agir ainsi contre la population palestinienne».
En tout, 16 villages situés au sud d'al-Khalil sont menacés de destruction par l'armée israélienne, ce qui représente environ 3000 personnes.
Source : sites web et rédaction