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Enquête préliminaire israélienne: Pas possible de protéger toute la partie nord du Hezbollah

Enquête préliminaire israélienne: Pas possible de protéger toute la partie nord du Hezbollah
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L'équipe du site

Dans une tentative d'atténuer l'impact de l'opération héroïque du Hezbollah, «Israël» a essayé par tous les moyens de couvrir les faiblesses de son armée.

Une enquête préliminaire menée par l'armée israélienne a révélé que «le convoi non armé transportait des soldats qui ne connaissaient pas la nature de ce terrain. Ils ont été autorisés à pénétrer dans une zone exposée au feu du Hezbollah».

Selon les résultats de cette enquête préliminaire, les officiers de la brigade «Givati» effectuaient une tournée pour familiariser l'unité en question avec ce terrain local lorsqu'un véhicule civil aurait sommé le convoi de s'arrêter à un barrage militaire; à ce moment-là, le Hezbollah a profité de cette opportunité et a lancé l'attaque.

Le rapport a également mentionné qu'il n'y avait pas de renseignements sur une attaque imminente et l'incident a entraîné la mort de deux soldats «israéliens».
      

L'enquête préliminaire a été publiée dans une tentative de réconforter le public israélien confus sur les raisons qui ont conduit des véhicules non blindés à entrer dans une zone vulnérable aux attaques de missiles et aux explosifs cachés près du Ghajar et des fermes occupées de Chebaa dans cette période de haute tension.

En outre, l'enquête a tenté de réfuter l'idée que les plateformes du  lancement de missiles du Hezbollah aient été installées récemment à la base d'informations de renseignement.

L'enquête a publié un rapport sur le déroulement de l'attaque étape par étape. D'après le rapport, le convoi a fait un virage à gauche à l'intersection du char sur la route 99, qui s'étend du mont al-Sheikh à la colonie de «Kiryat Shmona», sur une route civile qui mène à Ghajar.

L'enquête a indiqué que l'ordre donné par le commandant d'unité le colonel Dan Goldfus, a probablement été pris en raison de considérations techniques ou à cause d'un calendrier relatif à des discussions opérationnelles et non pas parce que le convoi comprenait des véhicules non blindés.

Le rapport affirme que le convoi s'est arrêté au point de contrôle, mais il a été retardé par une voiture civile dont le conducteur était en train de s'entretenir avec les soldats au poste de contrôle. Le point de contrôle a été établi dans la région dix jours plus tôt pour empêcher les colons de se diriger vers le village.

Selon l'enquête, le Hezbollah suivait probablement le convoi qui était en route vers les fermes occupées de Chebaa et attendait son retour à la route menant au Ghajar. Par conséquent, le Hezbollah a lancé le premier missile anti-char au groupe de véhicules israéliens. Le missile a frappé l'un des micros Isuzu D-Max qui transportait le capitaine sioniste Kalangel et le sergent Nini - les tuant sur le coup.

En ce qui concerne le fait que le convoi comprenait des véhicules non armés, l'armée israélienne a déclaré en réponse qu'il y a un tronçon de 10 km le long de la frontière avec le Liban, allant de Ras Naqoura dans les montagnes du mont al-Sheikh, qui est vulnérable au feu du Hezbollah- y compris les routes et les zones de sécurité près de la clôture.

A ce propos, l'armée israélienne a répondu qu'«il n'est pas possible de contrôler l'ensemble de la zone proche de la frontière du nord jusqu'au 50 kilomètres au sud. Les voitures conduites à Motella peuvent être visées à l'aide d'armes automatiques du côté libanais».

Il a ajouté: «Parallèlement à cela, de nombreuses considérations ont été prises en compte afin de permettre la libre circulation des +citoyens+ et la vie quotidienne simultanément à un haut niveau de  vigilance et du déploiement de forces, ce qui permet de mettre à l'abri de nombreuses cibles potentielles du Hezbollah. En ce qui concerne l'incident, les leçons seront apprises après une enquête complète».

Pourtant, les analystes israéliens continuent de soulever des questions concernant les faiblesses de la position israélienne, des questions auxquelles l'enquête ne saurait répondre. Le «Tsahal» était-il préparé suffisamment aux menaces de missiles à Ghajar comme il l'a fait dans d'autres zones le long de la frontière avec le Liban?


Source: Divers, traduit par l'équipe du site

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